TV

Gaza : des dizaines de personnes tuées lors de frappes israéliennes sur le camp de réfugiés de Jabalia

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Palestiniens fouillent des bâtiments détruits après les attaques israéliennes contre Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, mercredi matin 14 mai 2025. ©Anadolu

Au moins 56 Palestiniens ont été tués dans les frappes israéliennes sur la bande de Gaza, après que le Premier ministre du régime sioniste, Benjamin Netanyahu, a annoncé que l'armée interviendrait « en force » dans ce territoire ravagé par la guerre.

Selon des sources médicales, au moins 50 personnes ont été tuées dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, depuis mercredi à l'aube. Les frappes aériennes israéliennes ont également fait plus de 100 blessés ; plusieurs maisons ont été frappées et s’étaient effondrées sur leurs habitants.

Cela survient alors que les forces israéliennes poursuivent leurs attaques sur la ville de Khan Yunis.

Pendant ce temps, la Russie, la Chine et le Royaume-Uni ont rejeté le projet israélien de la distribution d'aide à Gaza, exhortant le régime de Tel-Aviv à lever son blocus qui dure depuis deux mois sur le territoire.

Depuis la rupture par l'armée israélienne d'un cessez-le-feu de deux mois avec le mouvement de résistance palestinien Hamas à la mi-mars, l'entité occupante bloque l’acheminement de toute aide humanitaire, y compris les médicaments, le carburant et les denrées alimentaires, aggravant considérablement la crise humanitaire dans le territoire assiégé, où même l'eau potable est extrêmement rare.

À Gaza, des dizaines de personnes, principalement des enfants, sont mortes de faim. Selon le ministère de la Santé, depuis le début du blocus de l’aide humanitaire, le 2 mars, au moins 57 enfants seraient morts des effets de la malnutrition.

« Les populations sont prises au piège d'un cycle où le manque d'alimentation diversifiée, la malnutrition et la maladie s'alimentent mutuellement », a averti le Dr Rik Peeperkorn, représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le territoire palestinien occupé.

« Il s'agit de l'une des pires crises alimentaires au monde, qui se déroule en temps réel », a-t-il déploré.

Selon un rapport de la Banque mondiale, la crise actuelle à Gaza a rendu la quasi-totalité de sa population presque entièrement dépendante de l'aide humanitaire en raison de la guerre et du blocus prolongés.

En effet, la quasi-totalité des 2,3 millions d'habitants de Gaza a été contraint de se déplacer, souvent à plusieurs reprises, depuis que le régime sioniste a lancé sa guerre génocidaire contre le territoire en octobre 2023.

Conformément aux dernières données du ministère de la Santé de Gaza, plus de 52 900 Palestiniens ont été tués à Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV