Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Bruxelles pour protester contre le génocide perpétré par le régime israélien à Gaza et réclamer un cessez-le-feu dans le territoire palestinien assiégé.
Le dimanche 11 mai, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Bruxelles, en Belgique, pour réclamer un cessez-le-feu permanent à Gaza ainsi que des sanctions contre Israël.
Une soixantaine d'organisations de la société civile belge ont organisé la manifestation qui a débuté par des discours sur le boulevard Simon Bolivar (gare du Nord), avant que les manifestants ne se rendent à la gare du Midi.
Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, était l'un des principaux intervenants. Il a condamné la guerre génocidaire menée par le régime israélien contre Gaza et averti de la montée des mouvements d'extrême droite en Europe.
Les manifestants ont exigé la protection de la population palestinienne contre les agressions constantes d'Israël et ont réclamé l'accès à l'aide internationale pour la population de Gaza, en proie à une crise humanitaire.
Les manifestants ont également exhorté le gouvernement belge à imposer un embargo militaire international complet contre Israël et à soutenir l'affaire en cours devant la Cour internationale de justice concernant les crimes commis par Israël à Gaza.
Ils ont, en outre, exigé que l'Union européenne, principal partenaire commercial du régime israélien, fasse pression sur l'entité occupante pour qu'elle mette fin à la guerre génocidaire et ouvre les frontières du territoire assiégé à l'aide humanitaire qui est indispensable pour la survie des Gazaouis.
En outre, la foule a marqué le 77e anniversaire de la Nakba, le nettoyage ethnique à grande échelle des Palestiniens et leur exode massif, qui, selon les organisateurs de ce rassemblement, se poursuit par des déplacements forcés et le génocide qui se déroulent actuellement à Gaza.
Parmi les groupes organisateurs de la manifestation figuraient l'Association belgo-palestinienne (APB), l’Union des progressistes juifs de Belgique (UPJB) ainsi que divers syndicats.
Selon les dernières données du ministère de la Santé de Gaza, au moins 52 829 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et 119 554 autres ont été blessés depuis le déclenchement de la guerre brutale d’Israël le 7 octobre 2023.
Depuis le 18 mars, date à laquelle le régime israélien a rompu unilatéralement son accord de cessez-le-feu avec le Hamas, les pertes humaines sont innombrables : des milliers de Palestiniens ont été tués et des centaines d'autres blessés, pour la plupart des enfants et des femmes.