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Gaza : les frappes israéliennes ont tué 23 Palestiniens, dont des enfants et leurs parents

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un homme est transporté après avoir été blessé par une frappe de drone de l'armée israélienne sur un trottoir du centre-ville de Gaza. ©AP

Les frappes aériennes israéliennes de ces dernières 24 heures ont coûté la vie à au moins 23 Palestiniens à Gaza, dont trois enfants et leurs parents.

La chaîne d'information Al Jazeera a rapporté samedi qu'au moins quatre Palestiniens avaient été tués et d'autres blessés samedi soir dans une frappe aérienne israélienne sur une tente abritant des familles déplacées à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.

Entre temps, l'agence de presse palestinienne Wafa a rapporté que des avions de guerre israéliens avaient bombardé une tente dans le quartier de Sabra à Gaza samedi matin, tuant cinq membres de la famille Tlaib.

« Trois enfants, leur mère et son mari dormaient dans une tente et ont été bombardés par un avion d'occupation [israélien] », a déclaré à l'agence de presse AFP Omar Abu al-Kass, membre de la famille.

Les frappes sont intervenues « sans avertissement et sans qu'il y ait eu quoi que ce soit de mal », a ajouté Abou al-Kass, qui a déclaré être le grand-père maternel des enfants.

Parallèlement, une attaque de drone sur le quartier de Tuffah à Gaza a fait six morts et une autre dans le quartier de Sheikh Radwan, où Israël a bombardé un appartement appartenant à la famille Zaqout.

Une autre frappe israélienne a touché vendredi soir un entrepôt appartenant à l'UNRWA, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, dans la région nord de Jabaliya. Quatre personnes ont été tuées, selon l'hôpital indonésien où les corps ont été transportés.

Des images ont montré des incendies ravageant le bâtiment, qui avait déjà été touché à plusieurs reprises lors des offensives terrestres en cours de l’armée du régime israélien.

Ces attaques surviennent dans un contexte de crise humanitaire croissante à Gaza, où l'armée israélienne a intensifié ses bombardements depuis mars, lorsque le régime de Tel-Aviv a commencé à violer unilatéralement toutes les clauses d'un cessez-le-feu de deux mois conclu en janvier.

Ce cessez-le-feu était censé mettre fin à la guerre génocidaire menée par le régime israélien à Gaza depuis octobre 2023. Cependant,  le régime de Tel-Aviv a non seulement pratiquement rompu l'accord, mais a aussi considérablement intensifié le génocide.

La guerre a coûté la vie à près de 52 800 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et plus de 119 000 personnes ont déjà été blessés. 

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Le régime israélien prétend avoir tué des « milliers » de combattants palestiniens, sans fournir de preuves substantielles pour étayer ces allégations.

La situation est aggravée par le renforcement simultané du blocus de Gaza par le régime sioniste, coupant l’approvisionnement vital en nourriture et en médicaments pour les 2,3 millions d’habitants du territoire.

Les groupes humanitaires ont tiré la sonnette d’alarme face aux restrictions croissantes imposées à l’aide, les cuisines caritatives, dernière source de nourriture pour beaucoup, fermant leurs portes à mesure que leurs stocks s’épuisent, ce qui laisse présager la perspective de dizaines de fermetures supplémentaires.

Les Nations unies et d’autres organisations ont rejeté les propositions israéliennes visant à permettre à des groupes privés de contrôler la distribution de l’aide dans la région.

Ces groupes, composés d’agents de sécurité américains et d’anciens officiers militaires, ont été accueillis avec un scepticisme généralisé, les détracteurs décrivant le plan comme inadéquat et comme une violation potentielle des principes humanitaires.

L'armée israélienne a tenté de justifier le blocus, prétendant qu'il était nécessaire de faire pression sur le mouvement de résistance palestinien Hamas basé à Gaza pour qu'il libère les captifs israéliens et dépose les armes, qui sont le seul moyen de défendre Gaza face à l'agression meurtrière incessante du régime sioniste.

Cependant, les groupes de défense des droits de l'homme ont condamné le blocus, le qualifiant de « tactique de famine » et de crime de guerre.

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Le régime israélien a également accusé le Hamas de détourner l'aide, mais l'ONU a rejeté cette accusation, affirmant qu'elle surveillait efficacement le processus de distribution de l'aide.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV