Lors d’un discours prononcé jeudi 8 mai, Sayyed Abdul Malik Badreddin al-Houthi, le leader du mouvement yéménite Ansarallah a fait allusion à « l’opération à Ben Gourion » qu’il a qualifiée comme une défaite de l’ennemi israélien face aux missiles yéménites.
Il a également abordé la situation à Gaza, réaffirmant que l’ennemi israélien a mené une agression brutale depuis 19 mois contre la bande côtière.
Il a qualifié de « crime du siècle » le « génocide que le régime israélien continue de perpétrer aux profondeurs des territoires islamiques devant les yeux du monde entier ».
Le leader yéménite a insisté sur les conséquences des crimes de génocide à Gaza, affirmant que la responsabilité de ces actes incombe à l’Oumma islamique, en particulier aux pays arabes.
Le leader du mouvement yéménite Ansarallah a affirmé que le plan israélien à l’égard des pays arabes et musulmans est tout à fait clair, même envers ceux qui ont opté pour la normalisation de leurs liens avec le régime sioniste.
Loin d’être une approche ordinaire, a précisé al-Houthi, la doctrine des sionistes vis-à-vis de l’Oumma islamique repose sur des principes qui impliquent la profanation et la violation des droits des musulmans, en particulier des nations arabes.
Dans ce contexte, le leader d’Ansarallah a salué le courage et la détermination des combattants palestiniens, affirmant qu’ils méritent le soutien inconditionnel de l’Oumma islamique.
Il a souligné que la Résistance palestinienne possède des atouts spirituels indéniables, mais qu’un appui tangible de l’Oumma islamique est également nécessaire.
Al-Houthi a en outre rappelé que, suite à la reprise du génocide à Gaza, le Yémen a réaffirmé son engagement militaire et populaire en faveur du peuple palestinien.
Il a décrit que les opérations menées par les forces yéménites en appui à la cause palestinienne avaient atteint un total de 131 missions entre le 16 mars et le 7 mai, impliquant l’utilisation de 253 drones et missiles balistiques, à ailettes et hypersoniques.
Selon ses dires, ces vastes opérations d’appui ont été menées dans un contexte d’agressions américaines continues contre le Yémen.
Al-Houthi a annoncé que la Résistance yéménite avait réalisé plusieurs opérations militaires au cours de la semaine, incluant le lancement de dix missiles et drones ciblant différentes villes et régions en Palestine occupée, y compris Jaffa, Ashkelon, le Néguev, Umm al-Rashrash (Eilat) et Haïfa.
Le leader du mouvement yéménite Ansarallah a souligné que la récente attaque contre l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv avait suscité un large écho au niveau de la presse internationale.
Il a également dénoncé les actions des États-Unis, affirmant que ces derniers avaient mené environ 200 frappes aériennes et bombardements navals sur le Yémen durant la même période, la majorité de ces attaques visant des zones civiles.
« Les États-Unis ont réalisé qu’ils n’étaient pas capables de soutenir efficacement le régime israélien ; c’est pourquoi ils se sont livrés à une intervention directe, une agression contre notre pays », a-t-il ajouté.
Il a averti que si une troisième phase d’agression était lancée par les États-Unis, le Yémen serait entièrement préparé à y faire face.
En outre, al-Houthi a abordé les tensions croissantes entre l’Inde et le Pakistan, appelant les gouvernements islamiques à assumer leurs responsabilités. Il a exprimé ses préoccupations quant aux mauvaises intentions des États-Unis, qu’il a accusés de vouloir provoquer un conflit dévastateur entre ces deux pays.
Il a également salué les efforts de l’Iran pour apaiser les tensions, tout en insistant sur la nécessité d’intensifier les initiatives diplomatiques pour éviter une escalade de la violence dans la région.