Téhéran a salué l’annonce faite par Oman de l’arrêt des attaques américaines contre le Yémen, exhortant la communauté internationale à prendre des mesures efficaces pour mettre un terme aux attaques israéliennes contre les infrastructures civiles du Yémen et au massacre de civils innocents.
En dépit de l’arrêt des frappes américaines, il ne fait aucun doute que Washington reste complice des crimes commis par le régime sioniste contre le peuple du Yémen, a indiqué, ce mercredi 7 mai, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï.
Faisant l’éloge de la détermination du peuple yéménite à soutenir les Palestiniens face au génocide et à l’occupation, ainsi que sa résistance aux attaques américaines répétées au cours de l’année écoulée, M. Baghaï a souligné que les nations de la région n’oublieront jamais la résistance légendaire des Yéménites contre l’intervention étrangère.
Mardi 6 mai, le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr ben Hamad al-Busaidi, a annoncé un accord de cessez-le-feu entre le Yémen et les États-Unis, en vertu duquel aucune des deux parties ne prendra l’autre pour cible, y compris les navires américains, en mer Rouge et dans le détroit de Bab el-Mandab.
Depuis des mois, les États-Unis ont mené des frappes aériennes quasi quotidiennes sur le Yémen, faisant des centaines de victimes.
La campagne vise à mettre un terme aux opérations militaires des forces armées yéménites contre les navires israéliens et ceux liés à Israël dans la mer Rouge.
Y réagissant, les forces yéménites ont intensifié leurs frappes contre les navires de guerre américains et israéliens dans la région, abattant au moins deux avions de chasse américains F-18.
En ce qui concerne l’arrêt des frappes américaines sur le Yémen, le mouvement de résistance yéménite Ansarallah a précisé que le cessez-le-feu avec les États-Unis n’affecte pas les opérations du Yémen contre Israël, qui se poursuivront en solidarité avec les Palestiniens de Gaza.
Le porte-parole d’Ansarallah, Mohammed Abdulsalam, a souligné que le soutien à Gaza restait inchangé, affirmant que l’accord avec les États-Unis vise uniquement à mettre fin aux attaques lancées par ces deux pays en mer Rouge et dans le détroit de Bab el-Mandab.