Lors d’une réunion mardi dans le Bureau ovale avec le président américain Donald Trump, le nouveau Premier ministre canadien, Mark Carney, affirme que son pays « n’est pas à vendre » et qu'il « ne le sera jamais ».
Devant le Premier ministre canadien Mark Carney, Donald Trump a de nouveau expliqué qu'il serait « mieux » pour son voisin de devenir un État américain car cela constituerait un « mariage merveilleux ».
« J’y crois toujours. Mais il faut être deux pour danser le tango, n’est-ce pas ? », a déclaré Trump, suggérant que l’adhésion du Canada aux États-Unis entraînerait d’importantes réductions d’impôts et d’autres avantages pour les citoyens canadiens.
Carney a répondu que le Canada « n’est pas à vendre ».
« Comme vous le savez dans le domaine de l’immobilier, certains endroits ne sont jamais à vendre. »
Le Canada, a déclaré Carney, « ne sera jamais à vendre, mais l’opportunité réside dans le partenariat et dans ce que nous pouvons construire ensemble ».
Les relations entre Washington et Ottawa se sont tendues depuis l'impositions de nouveaux tarifs douaniers par Trump et ses déclarations sur le fait de faire du Canada le 51e État.
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Carney a déclaré dans son discours de victoire du 29 avril que les liens antérieurs de son pays avec Washington, « fondés sur une intégration croissante de nos économies et une coopération étroite en matière de sécurité et de défense, sont terminés ».
Juste avant l’arrivée de Carney, Trump a écrit sur Truth Social qu’il « ne peut pas comprendre une simple VÉRITÉ : pourquoi les États-Unis subventionnent-t-ils le Canada à hauteur de 200 milliards de dollars par an, en plus de lui offrir une protection militaire GRATUITE et bien d’autres choses ? »
Il a affirmé que les États-Unis n’ont besoin de « RIEN de ce qu’ils ont, à part leur amitié, que nous espérons toujours maintenir ».
L’administration Trump a imposé des droits de douane de 25 % sur les produits canadiens, bien que certaines importations couvertes par l’accord États-Unis–Mexique–Canada (AEUMC), signé en 2020, soient exemptées.
Selon CNN, un journaliste aurait demandé à Donald Trump au sein du Bureau ovale si le dirigeant canadien pouvait faire quelque chose pour lui faire changer d'avis sur les droits de douane au cours de cette réunion. « Non », a répondu Donald Trump, « c'est comme ça ».
