Le régime israélien a bombardé à plusieurs reprises l’aéroport international de la capitale yéménite, Sanaa, ainsi que plusieurs grandes centrales d’électricité, dans une escalade continue de son agression contre le pays arabe.
Les médias israéliens ont rapporté que les forces d’occupation ont ciblé le terminal passagers, les avions civils et les installations de service de l’aéroport international de Sanaa.
Des frappes aériennes ont également touché les centrales d’électricité de Dhahban et de Haziz, ainsi que des installations pétrolières, des centres de ravitaillement en carburant et la cimenterie d’Amran, dans le nord du Yémen. La base aérienne d’Al-Dailami, située dans le nord du Yémen, figurait aussi parmi les sites touchés.
Selon les médias yéménites, la plupart des localités ciblées dans cette nouvelle vague d’attaques avaient déjà été bombardées à plusieurs reprises auparavant.
Après ces frappes, Mohammed al-Bukhaiti, membre du bureau politique d’Ansarallah, a déclaré aux journalistes que l’armée yéménite répondrait fermement à l’agression.
« Nous répondrons à l’escalade par l’escalade. Il existe de nombreux sites ennemis que nous n’avons pas encore ciblés », a-t-il déclaré.
Les nouveaux raids aériens ont eu lieu deux jours seulement après que l’armée yéménite a lancé une frappe sur l’aéroport ben Gourion, dans le cadre de ses efforts plus larges pour mettre fin au génocide en cours à Gaza.
Lundi soir, des dizaines d’avions de guerre israéliens ont bombardé la ville portuaire de Hudaydah.
Depuis mars, les États-Unis, la Grande-Bretagne et Israël, ont mené des frappes aériennes quotidiennes sur le Yémen, affirmant avoir touché plus de 1 000 cibles.
La campagne vise à mettre un terme aux opérations militaires yéménites contre les navires israéliens et ceux liés à Israël dans les voies de navigation en mer Rouge, ainsi qu’aux attaques transfrontalières ciblant des sites militaires au cœur des territoires palestiniens occupés.
