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Des colons israéliens prennent d'assaut la mosquée Al-Aqsa alors que le régime intensifie ses raids en Cisjordanie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des colons israéliens illégaux ont pris d'assaut l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa, rejoints par le ministre israélien d'extrême droite Itamar Ben-Gvir. (Archives)

Des colons israéliens extrémistes ont envahi l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa, à Qods-Est occupée, sous forte protection policière, tandis que les forces du régime intensifient leurs attaques incessantes en Cisjordanie occupée.

Mardi, des témoins oculaires ont rapporté que les colons, menés par le rabbin extrémiste Shimshon Alboim, fervent partisan de la « démolition » de la mosquée – le troisième lieu saint des musulmans – pour construire ce qu'il appelle un temple, ont pris d'assaut les cours du site d'une manière qualifiée de hautement provocatrice par les habitants.

Les forces israéliennes ont imposé de sévères restrictions aux fidèles palestiniens lors de l'attaque, nombre d'entre eux ayant signalé la confiscation de leurs cartes d'identité aux portes de la mosquée et un accès limité au lieu saint.

L'organisation Waqf islamique de Qods, qui supervise la mosquée, a confirmé que des groupes extrémistes connus sous le nom de « Groupes du Temple » intensifiaient leurs tentatives visant à obtenir un accès illimité au site.

Une pétition exhortant le ministre israélien controversé Itamar Ben-Gvir à faciliter cet accès a été lancée, la date cible étant fixée au 26 mai, a indiqué l'organisation.

Cette date commémore l'occupation israélienne de Qods-Est en 1967, soutenue par l'Occident, marquée par des manifestations provocatrices des extrémistes israéliens dans les quartiers de Cisjordanie.

En Cisjordanie, les troupes israéliennes poursuivent leurs raids sans répit sur plusieurs villes, notamment Tulkarem et les camps de réfugiés de Nour Shams, assiégés par Tel-Aviv depuis plus de 100 jours.

La campagne d'agression militaire en cours a ravagé les infrastructures civiles, et de nombreux rapports ont mis en évidence des destructions d'habitations, des évacuations forcées et une crise humanitaire croissante.

La dernière vague de violence a coûté la vie à au moins 13 Palestiniens, dont un enfant et deux femmes, alors que l'une d'entre elles était enceinte de huit mois.

Plus de 4 200 familles, soit environ 25 000 personnes, ont également été déplacées.

Plusieurs arrestations et démolitions de maisons ont eu lieu au cours des 48 dernières heures. Ahed Fathallah al-Hamshari, agent de la défense civile palestinienne, et Wissam Issam Odeh figuraient parmi les personnes arrêtées lors des derniers raids.

Par ailleurs, 106 ordres de démolition ont été émis pour des maisons dans les camps de Tulkarem et de Nour Shams.

À ce jour, 15 bâtiments ont déjà été démolis dans le quartier de Manshiyya à Nour Shams, et 19 autres devraient être détruits dans les prochains jours.

Les autorités israéliennes n'ont accordé aux habitants que deux heures pour évacuer leurs maisons avant l'arrivée des bulldozers.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV