Le site Web Press TV a été l'un des grands lauréats de la troisième édition du Festival international des médias Sobh, organisé par la Radiodiffusion de la République islamique d'Iran (IRIB). L'une de ses journalistes a reçu le prix du « Meilleur article ».
Humaira Ahad, rédactrice d’articles pour Press TV, a été honorée pour son article intitulé « 333 jours de génocide à Gaza et 333 raisons pour lesquelles le cerveau est les États-Unis », publié en septembre 2024.
Son article a été publié alors que la guerre génocidaire en était à son 333e jour, faisant plus de 40 700 morts, en majorité des femmes et des enfants.
L’article dévoile le rôle des États-Unis, sous l’administration Biden, dans la facilitation du génocide, en apportant une couverture diplomatique et des armes mortelles au régime israélien.
« Depuis le 7 octobre 2023, les États-Unis ont réaffirmé à plusieurs reprises, sans vergogne, leur soutien “indéfectible” au régime israélien, devenant ainsi un partenaire à part entière dans ses crimes », indique l’article.
Il met en lumière 333 raisons illustrant la complicité profonde des États-Unis dans cette guerre génocidaire d'Israël contre Gaza, accusant le complexe militaro-industriel américain d’en être le véritable cerveau.
Dans son discours de remerciement, Ahad, originaire du Cachemire sous administration indienne, a exprimé sa gratitude envers le peuple palestinien pour son courage et ses valeurs de « résistance, de résilience et de foi ».
« Écrire sur la Palestine est notre acte de résistance – contre le silence, la déformation de la vérité et la propagande des médias occidentaux », a-t-elle souligné.
« En tant que Cachemirienne, je suis honorée de vivre dans un pays qui soutient les opprimés. Vive la Palestine », a-t-elle ajouté.
Le Festival des médias Sobh a également récompensé le bureau de Press TV à Téhéran pour sa couverture de l’industrie iranienne des drones, ainsi que le documentaire Legacy of the Wind de Nasim Soheili, lauréat d'un prix dans la catégorie documentaire.
Organisé par le service mondial de la radiodiffusion de l’IRIB, cet événement annuel a rassemblé près de 40 invités étrangers. Il vise à amplifier les voix et récits souvent marginalisés par les médias occidentaux, en particulier ceux liés aux mouvements de résistance opposés à l’impérialisme.