L’organisation palestinienne de défense des droits de l’homme Al-Haq a appelé les pays du monde entier à ouvrir leurs eaux territoriales au passage ininterrompus des flottilles d’aide humanitaire à destination de la bande de Gaza, dans un contexte de guerre génocidaire contre les Gazaouis.
L’organisation Al-Haq a lancé cet appel, samedi 3 mai, au lendemain de l’attaque de drones israéliens contre un navire transportant de l’aide humanitaire à destination de Gaza, alors qu’il se trouvait dans les eaux internationales au large de Malte.
La Coalition de la Flottille de la Liberté, dont le navire, Conscience, a pris feu lors de l’attaque, a demandé que les ambassadeurs israéliens soient convoqués pour répondre de « violation du droit international, notamment du blocus sans répit à Gaza et du bombardement de notre navire civil ».
Dans un communiqué, Al-Haq a appelé que la Commission d’enquête des Nations unies et le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, à enquêter sur l’attaque criminelle contre Conscience.
L’organisation a également exprimé sa consternation face au silence de certains pays qui choisissent de rester complices des crimes israéliens à Gaza, au lieu de mettre fin au génocide palestinien et au siège meurtrier imposé au territoire palestinien.
Al-Haq a également exhorté les militants du monde à soutenir les Gazaouis et à conjuguer les efforts internationaux pour garantir l’acheminement d’une aide vitale à Gaza.
Par ailleurs, l’organisation de défense des droits de l’homme a appelé à un embargo sur les armes, ainsi qu’à des sanctions politiques et économiques contre Israël, indiquant que le régime sioniste devrait être démis de ses fonctions à l’Assemblée générale des Nations unies en raison de ses violations sans répit de la Charte des Nations unies.
Israël a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, qui a fait à ce jour au moins 52 535 morts parmi les Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et plus de 118 491 blessés.
Le régime de Tel-Aviv a accepté les conditions de négociation proposées initialement par le Hamas dans le cadre d’un cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur le 19 janvier.
Néanmoins, Israël a unilatéralement rompu le cessez-le-feu, le 2 mars, interrompant l’aide humanitaire à la bande de Gaza. Il a également repris sa campagne de bombardements meurtriers et redéployé des troupes dans le territoire sous blocus.