L’adjoint aux affaires internationales du pouvoir judiciaire de la République islamique d’Iran et secrétaire du Haut Conseil iranien des droits de l’homme, Nasser Seraj, s’est entretenu avec de hauts responsables judiciaires de l’Irak. Les deux parties ont mis l’accent sur la lutte contre le terrorisme et les actes terroristes.
La rencontre qui a eu lieu le jeudi 1er mai à Bagdad entre Nasser Seraj et le juge Faïq Zidan qui occupe le poste de président du Conseil judiciaire suprême d’Irak, a permis aux deux hommes de mettre l’accent sur le développement et le renforcement de la coopération juridique et judiciaire. Les deux hommes ont engagé une conversation approfondie portant sur plusieurs points spécifiques notamment un protocole d’accord signé par les deux pays, la lutte contre le terrorisme, les derniers éléments concernant l’affaire d’assassinat du martyr Qassem Soleimani, ainsi que les cas des groupes terroristes, à savoir l’Organisation Mojahedin-e-Khalq (OMK), Daech, Komala, PAK, Khabat, PJAK, Parti démocrate du Kurdistan d’Iran.
Cette rencontre intervient alors que les autorités sécuritaires de la région de Souleimaniyeh d’Irak ont appelé les groupes anti-iraniens basés au Kurdistan irakien à évacuer leurs bases à Baneh Gora, Qala Rash et Zargoiz dans les plus brefs délais, tout en menaçant de recourir à la force contre eux en cas de refus, a fait savoir le site Internet Almutalee.
Dans ce droit fil, le colonel Salam Abdul Khaliq, porte-parole de l’Agence de sécurité régionale du Kurdistan irakien, a indiqué que ces mesures sont prises conformément à la mise en œuvre de l’accord de sécurité entre Téhéran et Bagdad concernant les partis kurdes anti-iraniens qui se trouvent au Kurdistan irakien.
Selon lui, leur délai imparti pour évacuer leurs bases a expiré au début mai 2025, mais il a fait l’objet d’un prolongement en raison de la présence des familles dans ces bases. Cependant, il ne leur reste désormais que dix jours pour évacuer leurs bases et se rendre au camp de Surdash.
Vendredi 2 mai, les médias irakiens ont rapporté, en se référant aux documents officiels publiés, que le gouvernement irakien a émis un ordre pour interdire toutes les activités des partis et des groupes anti-iraniens basés en Irak.
D’après ces documents, cette décision inclut la fermeture des bureaux de ces groupes et l’interdiction de toute activité militaire, médiatique ou politique, notamment dans la région du Kurdistan irakien.
Sur la base des dispositions de cet ordre, il est stipulé que les institutions sécuritaires et militaires, le bureau des postes frontières ainsi que le gouvernement régional du Kurdistan devront prendre des mesures nécessaires pour sa mise en œuvre. En outre, les forces sécuritaires ont été instruites de procéder à une surveillance accrue des frontières, notamment dans les zones montagneuses qui ont été identifiées comme des points de passage pour les éléments de ces groupes terroristes.