L’armée israélienne a lancé une nouvelle vague de frappes aériennes en Syrie vendredi soir.
Des journalistes locaux ont rapporté que les avions de guerre israéliens ont mené au moins 20 frappes aériennes dans la périphérie de Damas, Deraa et Hama, ciblant des sites militaires et des entrepôts.
Parmi les cibles figuraient un ancien camp de l’armée syrienne près du village de Shatha, à Hama, le quartier général d’un bataillon de l'ancienne armée syrienne au nord de Damas et des camps militaires à Deraa.
Des explosions ont secoué Damas et ses environs, notamment à Harasta, où un civil a trouvé la mort.
Les médias israéliens ont rapporté que certaines zones dans la capitale avaient été visées pour la première fois.
Depuis l’effondrement du gouvernement du président Bachar al-Assad en décembre 2024, la Syrie est également en proie à une occupation israélienne généralisée sur de vastes étendues du sud du pays.
Le pays a été la cible de centaines de frappes aériennes israéliennes, visant principalement les infrastructures militaires liées à l’ancienne armée syrienne.
Plus tôt vendredi, des avions de guerre israéliens ont frappé les environs du palais présidentiel à Damas. Il s’agissait de la deuxième attaque de l’armée du régime sioniste cette semaine.
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Les autorités israéliennes ont tenté de justifier cette attaque comme un soutien à la communauté druze, qui affronte les éléments armés soutenus par HTC près de Damas dans une nouvelle vague de violences interconfessionnelles sous le régime de HTC. Ces violences ont fait des dizaines de morts et de blessés.
A l'époque, la minorité druze soutenait le gouvernement de Bachar al-Assad et s’opposait à l’occupation et aux politiques expansionnistes israéliennes, notamment sur le plateau du Golan occupé.
Le ministre israélien de la Guerre, Israël Katz, a déclaré dimanche qu'Israël prévoyait de maintenir ses forces au Sud-Liban et en Syrie « pour une durée indéterminée ».
Citant des sources locales, la chaîne de télévision libanaise al Mayadeen a rapporté jeudi que l’armée israélienne avait établi deux nouveaux avant-postes dans la banlieue de Damas, à l'entrée du district de Hasbaya, au sud du Liban.
L’agression israélienne contre la Syrie s’intensifie, malgré les tentatives du chef de HTC, Abou Mohammad al-Jolani, de se rapprocher du régime israélien.
Jeudi dernier, après avoir rencontré al-Jolani à Damas, le député américain Cory Mills a déclaré à Bloomberg que le dirigeant de facto de la Syrie cherchait à normaliser ses relations avec Israël et qu'il était porteur d'une lettre de sa part destinée au président américain Donald Trump.
