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Israël annonce avoir bombardé les abords du palais présidentiel syrien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un avion de chasse israélien lance une roquette en survolant une zone proche de Damas, le mercredi 30 avril 2025. ©AFP

Les avions de guerre israéliens ont mené des frappes aériennes près du palais présidentiel syrien à Damas, capitale syrienne. Il s'agit de la deuxième attaque du régime sioniste contre le pays au cours de cette semaine, sur fond de silence de l'administration au pouvoir dirigée par Hayat Tahrir al-Cham (HTC).

Depuis la chute du gouvernement Assad en décembre, la Syrie est également en proie à une occupation israélienne généralisée sur de vastes pans de son territoire dans le sud. Le pays a également été la cible de centaines de frappes aériennes israéliennes, qui ont principalement visé des infrastructures militaires appartenant à l'ancienne armée syrienne.

Les responsables israéliens ont tenté de présenter l'attaque de vendredi comme un appui à la communauté druze, qui affronte les éléments armés affiliés à HTC près de Damas dans une nouvelle vague de violences interconfessionnelles en Syrie. Ces violences ont fait des dizaines de morts et de blessés.

Début mars, Walid Joumblatt, ancien dirigeant druze, avait mis en garde contre un complot israélien visant à diviser la Syrie selon des lignes confessionnelles.

« Les Syriens libres doivent se méfier des complots israéliens », a déclaré Joumblatt. « Il y a un complot de sabotage dans la région et pour la sécurité nationale des Arabes.»

L'attaque de vendredi est survenue un jour après que le ministre de l'Intérieur du régime israélien, Moshe Arbel, a appelé à une intervention israélienne immédiate en Syrie, sous prétexte de défendre la communauté druze.

Les violences confessionnelles de cette semaine ont éclaté mardi dans la ville à majorité druze de Jaramana, après la diffusion d’un enregistrement vocal dans lequel un homme insultait prétendument le grand Prophète de l’Islam le très vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). Les éléments armés affilés à HTC l’imputent à un Druze.

Néanmoins, l'autorité spirituelle de la communauté druze Jaramana a déclaré que le clip audio en question avait été fabriqué « pour inciter à la sédition et semer la division au sein d'une même nation ».

Les affrontements meurtriers dans les régions druzes font suite à une vague de massacres en mars sur la côte méditerranéenne syrienne, au cours de laquelle les éléments armés affiliés à HTC ont tué plus de 1 700 civils, principalement ceux issus de la communauté alaouite.

Le ministre israélien de la Guerre, Israël Katz, a déclaré dimanche qu'Israël prévoyait de maintenir ses forces au Sud-Liban et en Syrie « pour une durée indéterminée ».

L’escalade de l'agression israélienne contre la Syrie se poursuit malgré les ouvertures répétées du chef de HTC, Abou Mohammed al-Jolani, au régime d'occupation.

Jeudi dernier, après avoir rencontré al-Jolani à Damas, le député américain Cory Mills a déclaré à Bloomberg que le dirigeant de facto de la Syrie cherchait à normaliser ses relations avec Israël et qu'il était porteur d'une lettre de sa part destinée au président américain Donald Trump.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV