Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de la République islamique d’Iran, Ali Akbar Ahmadian, est arrivé à Rio de Janeiro pour s’entretenir avec d’autres membres du groupe des BRICS.
Au cours de sa visite à Rio de Janeiro, M. Ahmadian participera à des réunions et aura des discussions bilatérales et multilatérales avec des représentants d’autres États membres de cette organisation intergouvernementale composée de dix membres.
Ces réunions et discussions seront axées sur la sécurité, la coopération politique et économique, ainsi que sur l’évolution de la situation en Asie de l’Ouest. Il y aurait également des discussions sur les accords de sécurité parmi les États membres des BRICS.
Le Brésil assurera la présidence tournante des BRICS en 2025, et les réunions des BRICS seront organisées cette année par le Brésil.
À noter que l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Inde et la Russie sont les membres fondateurs des BRICS, tandis que l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie, l’Indonésie et l’Iran ont récemment rejoint le groupe.
Le groupe élargi des BRICS compte également neuf pays partenaires membres affiliés, dont la Biélorussie, la Bolivie, Cuba, le Kazakhstan, la Malaisie et le Nigéria. Ce statut permettrait à ces pays de participer aux initiatives des BRICS et d’en bénéficier.
Des pays comme la République d’Azerbaïdjan, la Malaisie et la Turquie, ont officiellement déposé leurs demandes d’adhésion, et plusieurs autres y ont manifesté leur intérêt.
Depuis leur création, les BRICS ont déployé des efforts pour renforcer la coopération parmi les pays en voie de développement et des économies émergentes.
Les BRICS comptent actuellement une population totale d’environ 3,5 milliards de personnes, avec une économie combinée de plus de 28 500 milliards de dollars, soit environ 28 % de l’économie mondiale.
La création du groupe est intervenue dans un contexte de demandes croissantes des pays du Sud, y compris des membres du groupe des BRICS, en faveur d’une reconfiguration de l’ordre mondial, biaisé en faveur des puissances hégémoniques, dont les États-Unis.