Les forces israéliennes ont mené une frappe aérienne sur Beyrouth, la capitale du Liban, violant ainsi l’accord de cessez-le-feu conclu avec le mouvement de résistance libanais Hezbollah.
Selon certaines informations, un panache de fumée s’est élevé au-dessus d’un immeuble situé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, après la frappe aérienne du régime sioniste dimanche 27 avril.
La frappe aérienne israélienne a causé d’importants dégâts, brisant des vitres et endommageant des voitures à proximité.
Quelques heures plus tôt, Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l'armée israélienne, avait publié un message menaçant à l’adresse des habitants de la banlieue sud de Beyrouth, en particulier dans le quartier de Hadath.
Le militaire sioniste avait écrit sur le réseau X : « Vous devez évacuer ! »
« Toute personne présente dans le bâtiment marqué en rouge sur la carte ci-jointe, ainsi que dans les bâtiments environnants, sera reconnue étant à proximité des installations du Hezbollah », avait-il averti.
Le Hezbollah n'a pas encore commenté ces évolutions. Cependant, le président libanais, Joseph Aoun, a fermement condamné, dans un communiqué, la récente frappe aérienne israélienne contre Beyrouth, appelant les États-Unis et la France à assumer leurs responsabilités en tant que médiateurs du cessez-le-feu au Liban et à faire pression sur le régime sioniste pour qu’il cesse de violer l’accord.
M. Aoun a également mis en garde que les actions d’Israël non seulement déstabilisent le Liban, mais aggravent l’escalade des tensions et menacent la sécurité et la stabilité régionales. Suite à la frappe aérienne, de la fumée s’élevait de la banlieue de Dahiyeh à Beyrouth, mais aucune victime n’a été signalée.
Plus tôt ce mois-ci, une frappe aérienne israélienne avait tué quatre personnes, dont un responsable du Hezbollah, dans la banlieue sud de Beyrouth. À noter que celle-ci était la deuxième frappe israélienne contre la capitale libanaise en l’espace de cinq jours.
L’attaque de dimanche constitue la dernière violation de l’accord de cessez-le-feu, conclu en novembre dernier, qui aurait dû mettre fin à la guerre totale du régime israélien contre le peuple libanais.
Malgré l’accord de trêve, les forces israéliennes ont poursuivi leurs frappes quasi quotidiennes contre des personnes et des cibles dans le pays.
En outre, plus tôt dans la journée, le ministère libanais de la Santé a déclaré que les forces israéliennes avaient tué une personne dans la ville frontalière de Halta, au sud du Liban. Selon les autorités, la victime n’était qu’un civil qui travaillait dans son élevage de poulets.