Alors que les bombardements israéliens se poursuivent sans relâche sur Gaza, provoquant chaque jour de nouvelles pertes humaines et une catastrophe humanitaire sans précédent, une autre guerre se joue loin du champ de ruines : celle contre l’information libre.
Depuis que le régime a repris sa guerre génocidaire en mars, l’UNRWA affirme qu’Israël a massacré près de 600 enfants à travers Gaza.
L’UNRWA a déclaré lundi que plus de 1 600 autres enfants avaient également été blessés depuis que le régime israélien a repris ses attaques le 18 mars, citant des chiffres publiés par l’agence des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
L’agence onusienne a exprimé de vives préoccupations concernant la détérioration de la situation humanitaire à Gaza, qu’elle décrit comme étant la plus grave depuis le début de la violente offensive militaire israélienne en octobre 2023.
Face à la complicité silencieuse des grandes puissances occidentales, les médias indépendants, les militants, les universitaires, les journalistes de terrain deviennent les derniers remparts contre l’oubli. Mais à quel prix ? Être solidaire des opprimés est aujourd’hui assimilé à un acte subversif. Décrire la réalité à Gaza, c’est risquer la garde à vue. Défendre la vie d’enfants sous les bombes, c’est s’exposer à l’accusation d’antisémitisme.
Le débat de ce mercredi 23 avril se penche sur les dernières évolutions tragiques dans la bande de Gaza et la complicité silencieuse des grandes puissances occidentales et de leurs médias, avec l’intervention de Maître Elie Hatem, juriste et analyste politique français et Bernard Cornut, spécialiste français du Moyen-Orient et expert en énergie.