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Un haut dirigeant lié au Hamas a été tué dans une frappe de drone israélienne au sud de Beyrouth

Impact d'une frappe de drone israélienne sur le véhicule du cheikh Hussein Atoui dans la région de Bawarta, au Liban, le 22 avril 2025. (Réseaux sociaux)

Un haut responsable militaire libanais ayant des liens avec le mouvement de résistance palestinien Hamas a été tué dans une frappe de drone israélienne contre une zone au sud-est de la capitale Beyrouth, lors de la dernière violation de l’accord de cessez-le-feu précaire avec le Liban.

Selon la Défense civile libanaise, « un dispositif aérien sans pilote du régime israélien a ciblé une voiture » près de la ville côtière de Damour, située à environ 20 kilomètres au sud de Beyrouth, ce mardi 22 avril. Les secouristes ont retrouvé le corps d'un homme à l'intérieur du véhicule.

Selon un responsable de la sécurité s'exprimant sous couvert d'anonymat, la frappe a tué cheikh Hussein Atoui, un chef des Forces al-Fajr, l'aile militaire de la Jamaa Islamiya (Groupe islamique), l'une des factions libanaises étroitement liées au Hamas.

Les forces Fajr ont revendiqué la responsabilité de multiples attaques contre des cibles et des installations vitales au cœur des territoires occupés par Israël pendant plus d'un an d'hostilités transfrontalières, dont deux mois de guerre totale, avant un cessez-le-feu en novembre.

Les combattants de la Résistance menaient des attaques contre le régime d'occupation principalement depuis la ville de Saïda, au sud du Liban, où le groupe jouissait autrefois d'une grande influence.

Atoui était originaire de la région de Hebbariyeh, dans le district de Hasbaya, au sud du Liban, et était professeur à l'Université libanaise.

Il avait déjà été visé par des frappes israéliennes dans le sud du Liban il y a quelques mois, mais il avait survécu.

Après avoir subi des pertes importantes pendant près de quatorze mois de conflit et essuyé une série d'échecs dans son intention d'envahir le Liban, Israël a été contraint d'accepter un cessez-le-feu avec le Hezbollah. Celui-ci est entré en vigueur le 27 novembre.

Depuis l'entrée en vigueur de l'accord, les forces d'occupation ont lancé des attaques contre le Liban, notamment des raids aériens dans tout le pays, en violation du cessez-le-feu.

Le 27 janvier, le Liban a annoncé sa décision de prolonger le cessez-le-feu avec Israël jusqu'au 18 février.

Bien que la date limite du 18 février soit passée, Israël continue de maintenir son occupation de cinq régions importantes du sud du pays du Cèdre : Labbouneh, le mont Blat, la colline d'Owayda, Aaziyyeh et la colline d'Hammamis, toutes situées près de la frontière.

Le Liban a condamné cette présence continue, qu'il considère comme une violation de l'accord de cessez-le-feu et du calendrier de retrait établi. De hauts responsables à Beyrouth ont exprimé leur engagement à prendre « toutes les mesures nécessaires » pour chasser les troupes d'occupation du pays.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV