L'Iran a fermement condamné les allégations infondées formulées lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) concernant les trois îles iraniennes d'Abou Moussa, de la Grande Tomb et de la Petite Tomb.
Dans une lettre adressée le lundi 21 avril au secrétaire général de l'ONU et au président du Conseil de sécurité, l'ambassadeur iranien auprès des Nations unies a déclaré que ces allégations constituaient une violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations unies et réaffirmé la souveraineté pleine et entière de l'Iran sur ces îles du golfe Persique.
L'ambassadeur a ajouté que toute affirmation contraire constituait une ingérence inacceptable dans les affaires intérieures de l'Iran.
Dans leur communiqué final, les ministres des Affaires étrangères du Conseil de coopération du golfe Persique ont remis en question la souveraineté de l'Iran sur ces îles, prétendant qu'elles appartenaient aux Émirats arabes unis.
Iravani a également dénoncé l'utilisation d'un nom erroné pour désigner le golfe Persique dans le communiqué de la réunion.
Il a souligné que le « golfe Persique » est le seul nom historiquement et juridiquement reconnu pour la zone maritime située entre l'Iran et la péninsule arabique.
Le diplomate iranien a déclaré que le communiqué des ministres des Affaires étrangères du Conseil incluait des allégations concernant trois îles iraniennes du golfe Persique, ce qu'il considère comme une ingérence manifeste et inacceptable dans les affaires intérieures de la République islamique d'Iran, en violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations unies.
« Ces allégations infondées sont fermement rejetées et la République islamique d'Iran les condamne dans leur intégralité », a-t-il déclaré.
« À cet égard, le gouvernement de la République islamique d'Iran réaffirme sa souveraineté pleine et entière sur les îles iraniennes d'Abou Moussa, de la Grande Tomb et de la Petite Tomb, dans le golfe Persique », a réitéré l'ambassadeur.
« Toute affirmation contraire est considérée comme une ingérence inacceptable dans les affaires intérieures de l'Iran et une violation du principe de non-ingérence universellement reconnu et consacré par la Charte des Nations unies», a-t-il noté.
Les trois îles du golfe Persique ont toujours fait partie de l'Iran, comme le prouvent de nombreux documents historiques, juridiques et géographiques, dans le pays comme à l'étranger. Cependant, les Émirats arabes unis ont à plusieurs reprises revendiqué ces îles.
Les îles sont tombées sous contrôle britannique en 1921, mais le 30 novembre 1971, un jour après le départ des forces britanniques de la région et deux jours seulement avant que les Émirats ne deviennent une fédération officielle, la souveraineté de l'Iran sur les îles a été restaurée.