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Des convois d’armes américains entrent en Irak depuis la Syrie

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Un convoi de véhicules américains après son retrait du nord de la Syrie, à la périphérie de Dohouk, dans le nord de l'Irak. ©Reuters

D’après certaines sources, l’armée américaine a organisé l’envoi de plusieurs convois de camions chargés de troupes, de matériel militaire et de logistique depuis la Syrie vers une base aérienne stratégique située dans la province irakienne d’al-Anbar, où se trouvent les forces militaires ainsi que des formateurs américains.

Une source sécuritaire irakienne, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a rapporté à l’agence de presse Al-Maalomah que ces convois étaient entrés sur le sol irakien samedi dernier, se dirigeant vers la base aérienne d’Aïn al-Assad, qui se trouve à environ 160 kilomètres à l’ouest de Bagdad.

La source n’a pas précisé les motifs exacts de ce retrait des troupes américaines de Syrie ni les raisons de leur redéploiement vers la base d’Aïn al-Assad en Irak.

Selon des informations, les convois militaires américains comprenaient divers équipements, tels que des véhicules blindés, du matériel logistique, des troupes, ainsi que des armes légères et des munitions lourdes.

De plus, la sécurité des convois était assurée par des avions militaires américains qui survolaient la zone lors de leur arrivée en Irak. Des mesures de sécurité renforcées ont également été mises en place sur les routes principales et secondaires menant à la base d’Aïn al-Assad.

Des responsables du Pentagone ont annoncé vendredi que l’armée américaine allait réduire d’environ 50 % le nombre de ses troupes stationnées en Syrie dans les semaines et les mois à venir.

Bien que le communiqué officiel n’ait pas précisé le nombre exact de soldats redéployés en Irak, le New York Times a rapporté, dans un article publié jeudi, que ce chiffre pourrait atteindre 600.

En outre, le Pentagone n’a pas fourni de calendrier détaillé concernant la mise en œuvre de cette opération de retrait.

Actuellement, l’armée américaine maintient environ 2 000 soldats sur le sol syrien, répartis sur plusieurs bases, principalement situées dans la région nord-est du pays, qui est riche en ressources énergétiques.

Depuis 2014, ces forces ont été déployées dans cette zone sans l’accord du gouvernement syrien. Le Pentagone justifie cette présence illégale par la prétendue nécessité de protéger les champs pétroliers syriens contre une éventuelle prise de contrôle par les groupes terroristes, notamment ceux liés à Daech.

Cependant, le gouvernement de l'ancien président syrien a fermement contesté à l'époque cette justification, affirmant que la présence militaire américaine visait en réalité à exploiter et piller les ressources naturelles de la Syrie.

Ces dernières années, de nombreuses images ont fait surface, mettant en lumière l’utilisation par les forces d’occupation américaines de camions-citernes pour faire passer en contrebande du pétrole brut syrien depuis les provinces septentrionales du pays vers leurs installations situées dans le nord de l’Irak.

Cette pratique s’inscrit dans une stratégie plus large de pillage systématique orchestrée par Washington, visant à s’approprier les ressources essentielles de la Syrie.

Le président américain, Donald Trump, a, à plusieurs reprises, reconnu que la présence des forces américaines sur le sol syrien était motivée par l’accès aux richesses pétrolières de la Syrie.

Par ailleurs, divers rapports ont révélé que Washington au cours des dernières années a fourni un soutien, qu’il soit direct ou indirect, au groupe terroriste Daech, en collaborant avec ses alliés régionaux.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV