Samedi 19 avril, l’envoyé spécial du président américain pour les affaires de l’Ukraine, Keith Kellogg, a précisé que Kiev ne fera pas partie de l’OTAN. Cette remarque a été formulée alors que la question de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN figurait parmi les raisons les plus importantes du déclenchement de la guerre russo-ukrainienne, il y a plus de trois ans.
« Nous avons été très clairs. [Le choix d’adhésion de Kiev à] l’OTAN n’est pas sur la table. Vous n’en ferez pas partie. Ce n’est pas nouveau. Nous en parlons depuis 2008 », a-t-il déclaré à l’antenne de la chaîne d’information américaine Fox News.
L’envoyé spécial de Trump pour l’Ukraine a fait référence aux entretiens entre l’ambassadeur à l’époque des États-Unis en Russie, William Burns, avec la secrétaire d’État américaine de l’administration de George W. Bush, Condoleezza Rice, qui avaient eu lieu en 2008, selon lesquels l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN était un pont trop loin.
Ceci tombe alors que le président américain Donald Trump a auparavant déclaré que malgré la volonté de Kiev de rejoindre l’Alliance atlantique, cette adhésion n’arrivera jamais.
Ainsi, après la mort de dizaines de milliers d’Ukrainiens, Kiev n’est non seulement pas devenu membre de l’OTAN, mais a également perdu certaines parties de son territoire en raison de la position de Moscou sur les lignes de front de la guerre.
La Russie contrôle désormais plus de 20 % du territoire ukrainien et ses avancées dans les provinces à l’est de l’Ukraine se poursuivent.