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Ursula von der Leyen : « L’Europe, ce sont les valeurs du Talmud »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La présidente de Commission européenne Ursula von der Leyen a prononcé un discours à l’Université Ben Gourion du Néguev, le 14 juin 2022. ©EEAS

Dans des propos provocateurs, Ursula von der Leyen a lancé lors de sa visite en Israël en 2022 que l’Europe reposait sur les valeurs du Talmud. Elle a ainsi exprimé son soutien à Ben Gourion, passé sous silence les crimes historiques du sionisme sans jamais mentionner les droits du peuple palestinien.

Selon un article de l’URC publié le 11 avril 2025, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne — qui a débloqué des dizaines de milliards d’euros pour acheter des vaccins anti-COVID —, tenait, le 14 juin 2022, un discours à l’Université Ben Gourion du Néguev, dans le sud de la Palestine occupée. Ce qui aurait pu être une intervention de courtoisie diplomatique s’est transformé en profession de foi idéologique, où l’Europe s’est retrouvée redéfinie à la lumière de valeurs étrangères à ses fondements historiques, peut-on lire dans l’article de l’URC.

« L’Europe, ce sont les valeurs du Talmud, le sens juif de la responsabilité personnelle, de la justice et de la solidarité. Au fil des siècles, le peuple juif a été “une lumière pour les nations”. Et il sera une lumière pour l’Europe pendant de nombreux siècles à venir. L’héritage de Ben Gourion est durable », a-t-elle lancé dans le cadre d’un discours provocateur.

En louant sans nuance l’héritage de Ben Gourion — « père de la nation israélienne » — Ursula von der Leyen oublie de mentionner l’autre visage de ce fondateur : celui d’un homme qui a justifié l’épuration ethnique des Palestiniens, comme l’ont attesté de nombreux historiens israéliens eux-mêmes, à savoir Benny Morris et Ilan Pappé.

Ce discours d’Ursula von der Leyen en Israël n’est pas qu’une maladresse diplomatique. Il révèle une dérive grave : celle d’une Union européenne qui, au lieu de défendre ses peuples, ses cultures et ses intérêts, se met au service d’agendas étrangers — qu’ils soient sanitaires, énergétiques ou idéologiques, toujours selon l’article de l’URC

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV