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Le Hamas est prêt à entamer des négociations pour un accord de paix global (al-Hayya)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une capture de la déclaration vidéo de Khalil al-Hayya, négociateur en chef du Hamas, sur la chaîne Al-Aqsa TV, le 18 octobre 2024.

Le groupe de résistance palestinien Hamas s’est déclaré prêt à entamer immédiatement des négociations en vue d’un accord de paix « global » dans la bande de Gaza.

Le groupe a exprimé jeudi son opposition à toute proposition israélienne de cessez-le-feu partiel, réitérant que la trêve entre les deux parties devrait conduire à un cessez-le-feu permanent et au retrait des forces d’occupation israéliennes du territoire assiégé.

Le négociateur en chef du Hamas et le chef du bureau du groupe à Gaza, Khalil al-Hayya, a déclaré que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait posé des conditions « impossibles » pour reprendre les négociations de cessez-le-feu.

« Nous ferons jamais partie de la politique de Netanyahu pour faire avancer ces accords partiels », a indiqué M. Hayya lors d’un discours diffusé sur ses plateformes numériques officielles.

« Les accords partiels sur Gaza ne servent que de couverture politique au programme de Netanyahu, qui vise à poursuivre la guerre, le génocide et la famine », a-t-il expliqué.

Le chef du bureau du Hamas à Gaza a exprimé la volonté du mouvement d’échanger des captifs israéliens contre des prisonniers palestiniens, réaffirmant que les dirigeants de Gaza souhaitaient un accord de paix global avec le régime de Tel-Aviv, incluant un cessez-le-feu durable et le retrait des forces israéliennes du territoire palestinien.

« Nous sommes prêts à engager immédiatement des négociations globales pour la libération de tous les captifs israéliens en échange d’un nombre convenu de nos prisonniers détenus par le régime israélien, de la  fin définitive de la guerre, du retrait total [des troupes israéliennes] de la bande de Gaza, du début de la reconstruction et de la levée du blocus. »

Al-Hayya a, par ailleurs, appelé à une intervention internationale immédiate pour mettre fin au blocus israélien sur la bande assiégée, avertissant que « plus de deux millions de personnes à Gaza sont victimes d’un génocide par la famine ».

Netanyahu refuse depuis longtemps de mettre fin à la guerre génocidaire menée par Israël contre la bande de Gaza, conformément à son objectif illusoire d’anéantir totalement les capacités militaires du Hamas et de l’écarter de la gouvernance de Gaza.

Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré que le régime de Tel-Aviv ne mettrait pas fin à la guerre contre Gaza tant qu’une « victoire totale » ne serait pas obtenue.

« Le temps est venu d’ouvrir les portes de l’enfer au Hamas, d’intensifier les combats jusqu’à l’occupation totale de la bande de Gaza, son élimination et la mise en œuvre du plan du président Trump pour le départ volontaire et la réinsertion des Gazaouis dans un autre pays », a-t-il écrit sur X, en faisant référence au plan du président américain, Donald Trump, d’expulsion des Gazaouis de leur terre natale.

Conformément aux dernières données des autorités médicales de Gaza, depuis le déclenchement de la guerre en octobre 2023, plus de 51 000 Gazaouis ont été tués, pour la plupart des femmes et des enfants.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV