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Leader : les discussions d'Oman ont été bonnes, mais le manque de confiance persiste encore

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a rencontré, ce mardi 15 avril, les chefs des pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif de la République islamique. ©leader.ir

Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré que les négociations indirectes entre l’Iran et les États-Unis dans la capitale omanaise, Mascate, ont été « bonnes et bien mises en œuvre dans leurs premières étapes », ajoutant que la République islamique reste toutefois « très sceptique » à l’égard de l’autre partie.

L’Ayatollah Khamenei a fait ces remarques ce mardi 15 avril, lors d’une rencontre avec les chefs des pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif de la République islamique.

« Nous ne sommes ni excessivement optimistes ni excessivement pessimistes à propos de ces pourparlers », a souligné le Leader ajoutant : « Bien sûr, nous sommes très méfiants envers l’autre partie. »

Le Leader a indiqué que ces discussions figuraient parmi les nombreuses affaires traitées par le ministère des Affaires étrangères. « Après tout, il s’agit d’une action et d’une mesure décidées à l’avant et bien mise en œuvre. »

L’Ayatollah Khamenei a souligné que le développement des différentes affaires du pays ne devait pas être lié à la question des pourparlers, affirmant que le pays devait gérer ces dossiers de manière indépendante et s’appuyer sur ses propres ressources.

« Ne lions pas les problèmes du pays aux négociations », a déclaré le Leader, ajoutant que malgré le sentiment de grand scepticisme de l’Iran à l’égard des négociations, « nous sommes optimistes quant à nos propres capacités ».

Ces propos font suite aux récentes discussions entre l’Iran et les États-Unis dans la capitale omanaise samedi dernier, sous la médiation du ministre omanais des Affaires étrangères, Badr ben Hamad Al-Busaidi.

L’Iran a réitéré que les négociations visaient uniquement à aborder les sanctions illégales et unilatérales américaines contre le pays, ainsi que divers aspects du programme nucléaire iranien, rejetant fermement les spéculations selon lesquelles le processus pourrait impliquer d’autres questions.

Les États-Unis ont levé certaines sanctions conformément au Plan global d’action conjoint (PGAC), l’accord nucléaire de 2015 entre l’Iran et les puissances mondiales. Washington a cependant rétabli les sanctions trois ans après la conclusion de l’accord, et a même commencé à multiplier les mesures coercitives à l’encontre de l’Iran. Les États-Unis ont qualifié cette approche conflictuelle de « pression maximale », ce qui s’est traduit par des menaces répétées de responsables américains de recourir à la force militaire contre le sol iranien.

L’Iran a souligné dans ce cadre que toute négociation directe avec les États-Unis n’était ni utile ni acceptable pour Téhéran tant que Washington poursuivrait ses politiques hostiles.

Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a également insisté sur le refus du pays d’associer sa croissance à la question des négociations, précisant que l’erreur commise lors des négociations ayant mené à la conclusion du PGAC ne doit pas être répétée, car le pays en deviendrait dépendant ; et tout, y compris les investissements, serait mis en attente jusqu’à l’aboutissement des pourparlers.

L’Ayatollah Khamenei a déclaré ensuite que l’investissement dans la production était la meilleure façon de faire face aux sanctions. Le Leader de la Révolution islamique a ajouté : « Il n’est pas de notre ressort de lever les sanctions, mais il est en notre pouvoir de les neutraliser, et il existe de nombreux moyens et capacités nationales appropriées pour cela, et si cet objectif est atteint, le pays deviendra invulnérable aux sanctions. »

L’Ayatollah Khamenei a estimé qu’il était important d’élargir les relations avec les voisins, les pôles économiques d’Asie, d’Afrique et d’autres pays, et a déclaré : « Il est nécessaire de faire un suivi, en particulier pour modifier certaines procédures aux niveaux intermédiaires. »

Le Leader de la Révolution islamique a qualifié de « très bons » et d’« efficaces » les contacts du président iranien avec les dirigeants d’autres pays et les activités du ministère des Affaires étrangères.

À la fin de son discours, l’Ayatollah Khamenei a évoqué les crimes sans précédent du gang criminel sioniste qui attaque délibérément des patients, des journalistes, des ambulances, des hôpitaux, des enfants et des femmes opprimés à Gaza et a déclaré : « Ces crimes nécessitent une cruauté extraordinaire, que possède le gang criminel occupant. »

Le Leader de la Révolution islamique a qualifié de grave nécessité le mouvement coordonné du monde musulman dans les domaines économique, politique et, si nécessaire, opérationnel, et a ajouté : « Bien sûr, ces tyrans seront soumis au châtiment de Dieu. Mais cela ne diminue en rien les lourdes responsabilités des gouvernements et des nations. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV