Les ministres iranien et saoudien des Affaires étrangères ont discuté des relations bilatérales et des développements régionaux et internationaux.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, et le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal bin Farhan, ont eu une conversation téléphonique au cours de laquelle M. Araghchi a informé bin Farhan des positions de la République islamique d'Iran sur les développements régionaux et internationaux.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a, en outre, discuté avec son homologue saoudien des récents pourparlers indirects entre l'Iran et les États-Unis à Mascate et du prochain cycle de ces pourparlers, qui, comme le premier cycle, sera organisé par le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr bin Hamad Al Busaidi, à Mascate.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères a apprécié les informations fournies par le ministre iranien des Affaires étrangères à cet égard et a salué le processus des pourparlers.
Il a exprimé l’espoir que ces discussions aboutiraient à un résultat souhaitable pour l’Iran et l’ensemble de la région.
Plus tôt, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a rejeté les spéculations sur le lieu du deuxième cycle de pourparlers indirects entre l'Iran et les États-Unis.
« Après des consultations, il a été décidé que Mascate continuera d'accueillir le deuxième cycle de ces pourparlers, qui se tiendra samedi », a déclaré Baghaï, ce lundi 14 avril.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi et Steve Witkoff, l'envoyé spécial du président américain pour les affaires du Moyen-Orient, ont dirigé, le samedi 12 avril, la première série de pourparlers indirects à Mascate.
Les deux parties ont qualifié les discussions de positives et de constructives. Abbas Araghchi a affirmé que le prochain cycle des pourparlers devrait avoir lieu le 19 avril au même niveau.
Plus tôt lundi 14 avril, M. Baghaï a une fois de plus exclu la possibilité d’engager des négociations directes avec les États-Unis, affirmant que l’usage continu de la pression et des menaces par Washington était fondamentalement incompatible avec une diplomatie qui se respecte.
Il a souligné la position inébranlable de Téhéran sur la nécessité d’un dialogue indirect et avec médiation, à la lumière des violations américaines de longue date des normes internationales.
