Le ministre d'État du Royaume-Uni pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Hamish Falconer, a déclaré que son pays, aux côtés de la France et de l'Allemagne, soutenait le règlement de la question du nucléaire iranien par la voie diplomatique.
Dans un message publié sur X, ce dimanche 13 avril, Falconer a salué les pourparlers indirects entre l'Iran et les États-Unis dans la capitale omanaise, Mascate, les qualifiant de « première étape importante ».
« Je suis heureux d'être à Mascate pour saluer la première étape importante entre les États-Unis et l'Iran dans la recherche d'une solution diplomatique à la question du nucléaire iranien », a-t-il écrit. Falconer a averti que le temps est compté.
« Le Royaume-Uni, aux côtés des partenaires de l’UE-3, est prêt à apporter son soutien », a-t-il souligné.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi et l'envoyé spécial du président américain pour les affaires du Moyen-Orient Steve Witkoff, ont dirigé samedi la première série de pourparlers indirects à Mascate.
Les deux parties ont qualifié les discussions de positives et de constructives, Araghchi affirmant que le prochain cycle devrait avoir lieu le 19 avril au même niveau.
S'adressant à l'IRIB News à l'issue des pourparlers, Araghchi a déclaré que le premier cycle de négociations indirectes entre l'Iran et les États-Unis avait rapproché les deux parties de l'établissement d' « une base des négociations » pour les discussions futures.
L'Iran a rejeté les négociations directes avec les États-Unis en raison de la politique dite de « pression maximale » et des menaces militaires du président Donald Trump.
Malgré cela, les responsables iraniens ont exprimé leur volonté de donner une « véritable chance » à la diplomatie. Ils considèrent les pourparlers à Oman comme une première étape pour évaluer les intentions et la détermination de Washington.
En 2018 et au cours de son premier mandat, Trump a retiré les États-Unis d’un précédent accord sur le programme nucléaire iranien – officiellement connu sous le nom de Plan global d’action global commun (PGAC) – et a lancé une campagne de pression maximale contre le pays.
Trump a rétabli cette politique après son retour à la Maison-Blanche pour un second mandat en janvier, mais il a depuis signalé sa volonté de conclure un nouvel accord pour remplacer le PGAC.
