Le régime israélien mène une campagne de sabotage psychologique contre les négociations à Oman entre l’Iran et les États-Unis par divers moyens, révèle un rapport.
Selon la chaîne d’information iranienne Al-Alam, une source proche du processus de négociation a démenti les rumeurs selon lesquelles la question de la vengeance de l’assassinat du lieutenant-général Qassem Soleimani par les États-Unis aurait été évoquée lors des négociations.
La source anonyme a souligné que ces questions n’avaient pas été évoquées par la partie américaine, ni dans ses déclarations officielles ni dans ses déclarations officieuses.
Le lieutenant-général Qassem Soleimani, chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a été assassiné lors d’une frappe de drone américaine près de l’aéroport international de Bagdad le 3 janvier 2020. Cette frappe avait été directement ordonnée par le président américain de l’époque, Donald Trump.
L’Iran s’est engagé à poursuivre l’affaire par les voies internationales légales et à traduire en justice les auteurs de l’attaque.
En juillet 2024, une tentative d’assassinat manquée contre Trump a été imputée à la République islamique. Des responsables iraniens, dont le président Massoud Pezeshkian, ont démenti ces allégations « infondées », déclarant : « Il s’agit d’un nouveau complot ourdi par Israël et d’autres pays pour promouvoir l’iranophobie. […] L’Iran n’a jamais tenté ni n’envisage d’assassiner qui que ce soit. »
La source a également précisé qu’avant les négociations d’Oman, Washington s’était uniquement concentré sur la prétendue quête de Téhéran de l’arme nucléaire, sans se focaliser sur d’autres questions.
Côté iranien, a expliqué la source, les négociations portent sur la levée des sanctions américaines contre l’Iran.
L’Iran et les États-Unis doivent tenir des discussions indirectes samedi, ce que Téhéran a qualifié de « test » pour évaluer la volonté de Washington de régler les problèmes bilatéraux.
Durant son premier mandat présidentiel, Trump a retiré les États-Unis de l’accord nucléaire en 2018 et a réimposé des sanctions contre la République islamique dans le cadre d’une politique dite de « pression maximale » contre l’Iran.
Il a relancé cette politique peu après son retour au pouvoir en début d’année.