À la veille de négociations indirectes entre Téhéran et Washington à Oman, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, avait affirmé que l'Iran donne une chance réelle à la diplomatie, tout en restant vigilant.
Le ministre des Affaire étrangères et le négociateur en chef, Abbas Araghchi, précise que les discussions visent à évaluer le sérieux américain sur la question du nucléaire pacifique, tout en rejetant toute pression ou menace.
Il rappelle la capacité défensive de l’Iran et souligne que la paix ne doit pas être confondue avec une faiblesse.
L'Iran met également en garde contre les ambitions expansionnistes d’Israël, qu’il accuse de génocide à Gaza et de vouloir effacer l'identité et la cause palestiniennes
L’Iran peut-il réellement faire confiance à un retour diplomatique des États-Unis après le retrait unilatéral du PGAC en 2018 ?
La montée des tensions régionales est-elle un frein ou un catalyseur à la reprise des discussions avec les Occidentaux ?
Et sur les perspectives régionales, quel rôle peuvent jouer les pays de la région, comme Oman ou l’Algérie, dans l’apaisement des tensions ?
Enfin le conflit à Gaza peut-il peser sur les négociations nucléaires ?
Le débat de ce samedi 12 avril se penche sur ce dialogue indirect entre l'Iran et les Etats-Unis avec l'intervention de Xavier Dupret, économiste et analyste politique belge depuis Bruxelles et Immad eddin Hamrouni, géopolitologue depuis Paris.
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