Des rassemblements massifs ont eu lieu à Téhéran, capitale et dans plusieurs autres villes iraniennes après la prière du vendredi, en soutien au peuple palestinien et en condamnation du génocide perpétré par le régime israélien dans la bande de Gaza.
Les manifestants brandissaient des pancartes et scandaient des slogans contre les États-Unis et Israël, qu’ils accusent de commettre des crimes contre le peuple innocent palestinien.
Ils ont réaffirmé leur soutien au Front de la résistance et au mouvement de résistance palestinien Hamas, appelant à mettre fin au génocide des Palestiniens dans la bande de Gaza.
Dans leur communiqué final, les manifestants téhéranais ont souligné que la reprise du génocide par l’entité sioniste démontre son désespoir face à la résistance de Gaza et l’incapacité des États-Unis à résoudre les crises provoquées par le régime de Tel-Aviv.
Ils ont averti que le projet israélo-américain de transformer Gaza en une "terre morte" et en un lieu inhabitable n’était qu’un rêve illusoire.
Le communiqué affirme que les combattants palestiniens opérant à Gaza poursuivront leur lutte jusqu’à l’expulsion totale des forces israéliennes.
Il ajoute que les Gazaouis, nobles et patients, doivent savoir que la nation iranienne les soutiendra toujours et restera à leurs côtés.
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Ils ont exprimé leur soutien à toute action militaire contre le régime israélien et en faveur du Front de la résistance.
Les manifestants des « Vendredis de la colère » ont déclaré qu'ils deviendraient le cri du peuple opprimé de Gaza au milieu de la guerre génocidaire israélienne pour briser le silence mortel qui domine le monde.
Israël a repris sa campagne de génocide à Gaza le 18 mars, après une trêve de deux mois, et a redéployé ses troupes dans la région palestinienne sous blocus. Au cours des trois semaines qui ont suivi, le ministère de la Santé de Gaza affirme que les frappes militaires israéliennes ont tué près de 1 500 Palestiniens.
Depuis fin mars, Israël a ordonné aux Gazaouis de quitter le territoire situé aux abords de la bande de Gaza pour créer ce qu'il décrit comme une zone de sécurité ; tandis que les Palestiniens redoutent une tentative de dépeuplement massif du territoire.