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L'Iran donne une réelle chance à la diplomatie, avec sérieux et une vigilance sincère (Esmaïl Baghaï)

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Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï. (Archives)

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a affirmé que les prochaines négociations indirectes entre la République islamique et les États-Unis sur le programme nucléaire pacifique de Téhéran constitueraient un test crucial de la bonne volonté et du sérieux de Washington.

Dans un message publié sur la plateforme de réseaux sociaux X, ce vendredi 11 avril, à la veille de l’ouverture des pourparlers à Oman, Baghaï a déclaré : « Avec sérieux et une vigilance sincère, nous donnons une réelle chance à la diplomatie. »

Il a également souligné l’importance pour Washington de valoriser « cette décision, prise malgré le battage médiatique conflictuel qui règne actuellement ».

Pour Baghaï, le résultat de cette réunion déterminera les prochaines actions de l’Iran, précisant : « Nous ne préjugeons pas. Nous ne faisons aucune prédiction. Nous avons l’intention d’évaluer les intentions de l’autre partie et de trouver une solution samedi. Nous réfléchirons et réagirons en conséquence. »

Ses propos font écho aux remarques du ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, qui a indiqué mardi que ces discussions représentent une occasion de juger le sérieux des États-Unis, pays qui a une « longue histoire de non-engagement et d’unilatéralisme ».

Araghchi a précisé que la seule question à discuter concerne la clarté et l’assurance nécessaires sur la nature pacifique du programme nucléaire, en échange de la levée des sanctions imposées à l’Iran.

Le président américain Donald Trump, durant son premier mandat, avait retiré les États-Unis d’un accord international sur le programme nucléaire iranien, lançant une campagne de « pression maximale » contre le pays.

Trump a rétabli cette politique après son retour à la Maison-Blanche pour un second mandat en janvier, mais il a depuis signalé sa volonté de conclure un nouvel accord pour remplacer l’accord de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan global d’action commun (PGAC).

Le 12 mars, Trump a envoyé une lettre aux dirigeants iraniens, demandant des négociations pour parvenir à un nouvel accord et menaçant d’une action militaire si Téhéran refusait.

L’Iran a exclu des négociations directes avec les États-Unis sous pression ou menaces, mais affirme que les pourparlers indirects Téhéran-Washington restent une option.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV