Le commandant de la division aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a émis ce lundi 31 mars, une mise en garde à l’attention des forces américaines présentes dans la région, les exhortant à éviter toute action provocatrice.
En marge des cérémonies marquant l’Aïd al-Fitr et la fin du mois sacré de ramadan, le général Hajizadeh s’est exprimé sur la présence militaire américaine dans la région. Il a ainsi déclaré que les États-Unis possèdent dix bases militaires, notamment autour de l’Iran, et y stationnent un total de 50 000 soldats.
Le général Hajizadeh a ensuite développé son analyse en soulignant qu’il serait judicieux pour eux de reconsidérer leur approche.
« Les Américains possèdent dix bases [militaires] dans la région, en particulier autour de l’Iran, et 50 000 forces militaires y sont stationnées (...) Cela signifie qu’ils [les Américains] sont assis dans une chambre de verre ; et quand on est assis dans une chambre de verre, on ne jette pas la pierre aux autres », a-t-il martelé.
Les remarques du haut commandant du CGRI interviennent après les menaces du président américain Donald Trump de bombarder l’Iran si Téhéran ne concluait pas d’accord avec les États-Unis.
Lors d’une interview samedi 29 mars à la chaîne de télévision américaine NBC News, il a lancé : « S’ils ne parviennent pas à un accord, il y aura des bombardements ». Il a également évoqué la possibilité de sanctions économiques supplémentaires à l’encontre de l’Iran, qu’il a appelées « droits de douane secondaires ».
Dans un message publié ce lundi sur son compte X, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a déclaré que la menace ouverte du président américain de « bombarder » le pays était un affront à la fois à la paix et à la sécurité mondiales.
« Une menace ouverte de “bombardement” par un chef d’État contre l’Iran est un affront choquant à l’essence même de la paix et de la sécurité internationales », a écrit Baghaï.