Le mouvement de résistance palestinien Hamas affirme que le Premier ministre du régime israélien, Benjamin Netanyahu, « porte l’entière responsabilité » de l’effondrement du cessez-le-feu à la suite de sa décision de reprendre les frappes sur Gaza.
Dans un communiqué publié mercredi 26 mars, le Hamas a déclaré que le retour à la guerre était une décision préméditée de Netanyahu pour faire échouer l’accord de cessez-le-feu et céder au chantage du ministre d’extrême droite Itamar Ben-Gvir.
Ben-Gvir et deux autres ministres de son parti d’extrême droite (Force juive) ont démissionné en signe de protestation contre l’accord de cessez-le-feu de janvier. Peu après le bombardement de Gaza la semaine dernière, le parti a annoncé son retour dans la fragile coalition de Netanyahu.
Dans son communiqué, le Hamas a exhorté la communauté internationale et les médiateurs à faire pression sur Netanyahu pour le contraindre à arrêter la guerre et à reprendre les négociations de cessez-le-feu.
Le mouvement de résistance palestinien a averti que la reprise de la guerre par Israël mettait en danger la vie des captifs israéliens, notant que « Netanyahu ment aux familles des captifs lorsqu’il prétend que l’option militaire peut les ramener vivants ».
Le communiqué souligne que le Hamas fait tout ce qui est en son pouvoir pour que les captifs restent en vie, « mais les bombardements aveugles israéliens mettent leur vie en danger ».
« Chaque fois que le régime d’occupation a tenté de récupérer ses captifs par la force, il les a ramenés morts dans des cercueils. »
Israël a lancé la guerre génocidaire à Gaza le 7 octobre 2023, tuant plus de 50 000 Palestiniens.
En janvier dernier, le régime israélien a été contraint d’accepter un accord de cessez-le-feu avec le Hamas, après avoir échoué à atteindre ses objectifs déclarés, y compris l’élimination du mouvement de résistance palestinien Hamas ou la libération des captifs.
La première phase de 42 jours de la trêve, entachée de violations israéliennes répétées, a expiré le 1er mars, mais Israël s’abstient d’entamer des négociations pour la deuxième phase de l’accord.
Depuis le 18 mars, le régime israélien a lancé des frappes sur Gaza, rompant ainsi l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers qui durait depuis près de deux mois.