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Gaza: l'assassinat de deux journalistes palestiniens porte à 208 le nombre de journalistes tués en martyr à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Deux journalistes palestiniens, Mohammed Mansour et Hossam Shabat, tués par Israël à Gaza.

Deux autres journalistes palestiniens ont été tués dans des attaques israéliennes sur la bande de Gaza, portant le nombre de morts parmi les journalistes à 208 depuis le début de la guerre israélienne contre la bande de Gaza.

Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a fait savoir dans un communiqué que Hossam Shabat, correspondant de la chaîne d'information Al-Jazeera Mubasher basée au Qatar, a été tué par une frappe de drone alors qu’il était dans sa voiture dans le nord de Gaza lundi.

Mohammed Mansour, journaliste pour Palestine Today TV, a été également tué lors d'un autre raid aérien israélien qui a touché son appartement à Khan Younis. L'attaque a également coûté la vie à sa femme et à son enfant.

Le bureau des médias a condamné des attaques ciblées, des meurtres et des assassinats de journalistes palestiniens perpétrés par l'occupant israélien.

Il a appelé la Fédération internationale des journalistes, l'Union des journalistes arabes et tous les organismes compétents dans le monde à dénoncer ces crimes systématiques contre les journalistes et les professionnels des médias palestiniens dans la bande de Gaza.

Le bureau gouvernemental des médias de Gaza a tenu les États-Unis et leurs alliés, dont la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France, entièrement responsables des crimes brutaux et odieux commis par Israël dans le territoire côtier assiégé.

Il a appelé la communauté internationale et les organisations journalistiques à condamner les crimes israéliens et à traduire en justice les autorités criminelles israéliennes.  

« Nous leur demandons également d'exercer une pression sérieuse et efficace pour mettre un terme au génocide, protéger les journalistes et les professionnels des médias dans la bande de Gaza et pour mettre un terme aux meurtres et aux assassinats criminels. »

De son côté, le Syndicat des journalistes palestiniens a déploré que le régime sioniste ait massacré de nouveau les journalistes, soutenant que les assassinats ciblés de Mohammad Mansour et Hossam Shabat étaient un nouveau crime qui s'ajoute au bilan du terrorisme israélien.

Les journalistes travaillant en Palestine étaient confrontés à d'énormes risques lorsqu'ils couvraient la guerre à Gaza, principalement en raison des attaques terrestres et aériennes menées par Israël, ainsi que des défis tels que les perturbations des communications, les pénuries d'approvisionnement et les coupures de courant.

Face à ces difficultés, les journalistes palestiniens ont persévéré dans la documentation des atrocités du régime sioniste, étant les yeux et les oreilles de la communauté internationale tout au long de l'une des guerres les plus meurtrières du XXIe siècle.

Soutenu par les États-Unis et ses alliés occidentaux, Israël a lancé la guerre contre Gaza le 7 octobre 2023, après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené l'opération Tempête d'Al-Aqsa contre les territoires occupés par le régime israélien en réponse à sa campagne d'oppression de plusieurs décennies contre les Palestiniens.

Depuis le 7 octobre 2023, le régime israélien mène une guerre sanglante sur Gaza, faisant au moins 50 082 morts parmi les Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et 113 408 blessés. Des milliers d'autres sont également portés disparus et présumés être morts sous les décombres.

Le 21 novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et l'ancien ministre de la Guerre, Yoav Gallant, pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité à Gaza.

Israël est également accusé de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de sa guerre meurtrière contre la bande côtière soumise à un blocus.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV