Un porte-parole du Hamas a déclaré que ce mouvement était profondément enraciné en Palestine et qu’il ne serait pas affecté par l'assassinat de ses dirigeants par Israël.
Sami Abu Zuhri a tenu ces propos lundi, après qu'Israël a tué quatre membres du bureau politique du Hamas en moins d'une semaine, depuis la reprise de sa guerre génocidaire dans la bande de Gaza, en violation flagrante d'un fragile cessez-le-feu de deux mois avec le Hamas.
Abu Zuhri a affirmé que le régime sioniste avait exploité la trêve pour recueillir des informations sur les responsables du Hamas afin de les assassiner.
« Le sang des dirigeants et des commandants du Hamas est le même que celui des enfants et des jeunes de Gaza, et ces assassinats ne nous empêcheront pas de poursuivre la lutte », a-t-il ponctué.
Le porte-parole du Hamas a également déploré qu'Israël procède quotidiennement à des exécutions dans le territoire assiégé.
« Ce qui se passe actuellement à Gaza est bien plus horrible que la guerre génocidaire qui a duré 15 mois », a-t-il averti.
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Israël a lancé sa guerre contre Gaza le 7 octobre 2023, tuant 50 082 de Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et blessant plus de 113 408 autres.
Sans parvenir à atteindre aucun de ses objectifs déclarés, l'entité usurpatrice a fini par accepter les conditions de négociation du Hamas dans le cadre d'un cessez-le-feu en trois phases à Gaza, entré en vigueur le 19 janvier.
Cependant, le 18 mars, Israël a repris ses frappes barbares sur Gaza, en violation flagrante de la trêve.
Selon les derniers rapports, au moins 23 Palestiniens, dont sept enfants, ont été tués lors d'attaques et de tirs d'artillerie israéliens ce mardi avant l'aube.
La plupart des victimes se trouvaient dans le sud et le centre de Gaza, selon certains rapports.
