Les frappes israéliennes sur la bande de Gaza font rage. Au cours des dernières 24 heures, au moins 61 Palestiniens ont été tués, portant le nombre des victimes à 50 082 depuis le début de la guerre génocidaire du régime israélien, le 7 octobre 2023, a affirmé le ministère de la Santé de Gaza.
Dans un communiqué publié lundi, le ministère a indiqué que quatre corps avaient été retrouvés sous les décombres et que 134 blessés avaient été admis à l'hôpital au cours des dernières 24 heures.
Le nombre de morts a atteint donc la barre des 50 082 dans la bande de Gaza tandis que 113 408 personnes ont été blessées depuis le début de la guerre génocidaire israélienne, le 7 octobre 2023.
Par ailleurs, le ministère a ajouté qu’« un certain nombre de victimes restent sous les décombres et sur les routes, impossibles à atteindre pour les ambulances et les équipes de la protection civile ».
Le ciblage du complexe médical Nasser est un crime de guerre
Toujours lundi, l’armée israélienne a bombardé l’hôpital Nasser, le plus grand du sud de Gaza, situé à Khan Younès, un acte d’agression dénoncé par le ministère comme « crime de guerre ».
Deux personnes ont perdu la vie dans l'incendie provoqué par le bombardement qui a complètement détruit le bâtiment du service de chirurgie.
Parmi les victimes, figurent Ismaïl Barhoum, membre du bureau politique du mouvement de résistance palestinien Hamas, qui a été tué alors qu'il recevait des soins, ainsi qu'un garçon de 16 ans.
Egalement, le Dr. Munir al-Bursh, directeur général du ministère de Gaza, a déclaré dans un communiqué que cette attaque constitue un nouveau crime de guerre s'ajoutant au bilan des violations israéliennes répétées contre les civils et les installations médicales, au mépris flagrant des règles du droit international humanitaire et des conventions internationales qui interdisent de cibler les hôpitaux et les travailleurs de la santé.
Cela représente un mépris flagrant pour la vie de personnes innocentes et entrave la fourniture de services médicaux vitaux, à un moment où les patients et les blessés ont largement besoin des soins de base, a ajouté le responsable, appelant la communauté internationale et les ONG à prendre des mesures urgentes contre les crimes israéliens et à lancer une enquête internationale indépendante.
« Nous appelons également toutes les personnes consciencieuses au monde à exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien et à faire pression sur les organismes internationaux afin que le régime d'occupation israélien rende des comptes pour ses crimes contre l'humanité », a conclu le communiqué.
Après plus de 15 mois d’agression contre la bande de Gaza, le régime d’occupation a été contraint d’accepter en janvier 2025, un accord de cessez-le-feu en trois phases avec le Hamas, étant donné son échec à atteindre ses objectifs, notamment « une élimination » du mouvement de résistance palestinien Hamas et la libération des captifs israéliens.
Le 1er mars, après l’expiration de la première phase de l’accord de cessez-le-feu, Israël s'est abstenu d'entamer des négociations pour la deuxième phase de l'accord dans le cadre de ses violations répétées.
Les tensions sont ravivées depuis le 18 mars, date à laquelle Israël a relancé ses attaques, rompant ainsi l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers qui durait depuis près de deux mois.