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Reprise des frappes à Gaza: l’armée israélienne émet de nouveaux ordres de déplacement forcé

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Palestiniens déplacés traversent la route principale de Salaheddine vers Jabalia dans le nord de la bande de Gaza à la suite d’ordres d’évacuation de l’armée israélienne, le 12 novembre 2024. ©AFP

L’armée israélienne a renouvelé ses ordres de déplacement forcé pour que les Palestiniens quittent plusieurs zones de Gaza à la suite de sa nouvelle vague d’agression contre le territoire palestinien assiégé.

Des avions de guerre israéliens ont largué, mercredi 19 mars, des tracts ordonnant aux habitants des villes de Beit Hanoun, (Nord), et de Khuza’a et Abasan (Sud) de quitter immédiatement la ville.

Le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a demandé sur son compte X aux Palestiniens de Beit Hanoun de se diriger vers l’ouest de la ville de Gaza, et aux habitants de l’est de Khan Younès de se déplacer vers ses zones occidentales.

Adraee a également laissé entendre que l’armée israélienne a l’intention de bombarder ces zones.

Selon les estimations, environ 100 000 Palestiniens ont été affectés par une série d’ordres d’évacuation émis au cours des dernières 24 heures.

Après son entrée en fonction en janvier 2025, le président américain Donald Trump a appelé à déplacer de force les habitants de Gaza vers d’autres pays, de préférence en Jordanie et en Égypte. Les autorités israéliennes ont rapidement accepté ce plan, qui prévoit la mise en œuvre de la politique de nettoyage ethnique de Gaza.

Toutefois, ce plan a été largement condamné et a soulevé de graves questions juridiques et morales.

Ce déplacement forcé intervient alors qu’Israël a lancé une nouvelle vague de frappes aériennes à Gaza, au deuxième jour de la reprise de son offensive dans le territoire palestinien dévasté.

Depuis l’aube, les avions de guerre israéliens ont bombardé plusieurs zones de Gaza, tuant des dizaines de Palestiniens.

Les bombardements incessants israéliens ont laissé les équipes d’urgence dans l’incapacité d’atteindre les morts et les blessés.

Plus de 400 Palestiniens ont été tués et des centaines d’autres blessés lors de nouvelles frappes aériennes israéliennes à Gaza, lancées la nuit de lundi à mardi. Il s’agit de l’un des bilans les plus lourds en une seule journée depuis le déclenchement de la guerre génocidaire d’Israël en octobre 2023.

La Maison-Blanche a dit que les nouvelles attaques israéliennes sur Gaza sont coordonnées avec l’administration Trump.

Ces frappes ont mis à mal un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers qui durait depuis près de deux mois.

Israël a refusé d’entamer des discussions sur la deuxième phase de l’accord, qui devrait conduire à une cessation permanente des hostilités, au retrait de toutes les forces israéliennes de Gaza et au retour de tous les captifs israéliens.

Le régime de Tel-Aviv a également réimposé un blocus strict sur le territoire et coupé l’approvisionnement en électricité à Gaza.

Depuis octobre 2023, environ 50 000 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, lors de la guerre brutale israélienne à Gaza.

En novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et de son ancien ministre des Affaires militaire, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël fait face à une affaire de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour sa guerre contre l’enclave palestinienne assiégée.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV