Les frappes israéliennes à Gaza ont causé un bilan humain catastrophique, avec plus de 400 morts mardi, dont une majorité de femmes et d’enfants, anéantissant un fragile cessez-le-feu de deux mois conclu avec le Hamas.
Cette reprise de l’offensive israélienne, le 18 mars, a déclenché une nouvelle vague de violence. Face à ce massacre, le Yémen, fidèle à son engagement pro-palestinien, a réactivé ses opérations militaires, ciblant des infrastructures stratégiques en territoires occupés et des navires israéliens. Ces actions, suspendues depuis l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu en janvier, ont été entreprises suite au non-respect par Israël de l’ultimatum de Sanaa : la levée du siège de Gaza et l’acheminement de l’aide humanitaire.
Parallèlement, des frappes américano-britanniques sanglantes contre le Yémen ont été menées ces derniers jours, perçues comme un soutien au régime israélien. En réponse à ces agressions, le Yémen a lancé des opérations de représailles contre des navires de guerre américains en mer Rouge. Ces actions démontrent la solidarité du Yémen avec la population palestinienne de Gaza, soumise à un siège inhumain, et s’inscrivent dans une série d’opérations militaires plus larges menées par le Yémen durant le conflit, incluant des attaques de drones et de missiles contre des navires israéliens et des installations liées à l’entité sioniste.
Analyse de la situation avec Xavier Dupret, universitaire et analyste politique.
