Le samedi 15 mars, une offensive militaire américano-britannique au Yémen a provoqué la mort d’au moins 18 civils, suscitant une vague de condamnations de la part de plusieurs mouvements de résistance.
Cette opération, qui a impliqué des frappes aériennes, est perçue par ces groupes comme une escalade significative dans un conflit déjà meurtrier et une tentative de la part des États-Unis de protéger les intérêts d’Israël. Cette interprétation s’appuie sur le contexte géopolitique actuel : la décision de Sanaa, capitale du Yémen, d’interdire le passage des navires israéliens dans le détroit de Bab el-Mandeb, suite au refus d’Israël d’ouvrir ses points de passage frontaliers avec Gaza afin de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire.
L’interdiction du passage des navires israéliens, bien qu’ayant des implications économiques et stratégiques pour Israël, s’inscrit dans un contexte de solidarité avec le peuple palestinien et de contestation de la politique israélienne à Gaza. L’incident met en lumière l’intensification du conflit entre les puissances occidentales et divers mouvements de résistance au Moyen-Orient, soulignant l’importance croissante des enjeux stratégiques et des alliances dans la région.
Comment faut-il interpréter la situation actuelle au Moyen-Orient et les tensions entre les puissances occidentales et les mouvements de résistance ?
Analyse et décryptage avec Bernard Cornut, analyste politique et géopolitologue depuis Vaucluse.
