Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a affirmé que le gouvernement américain n'avait aucune autorité pour dicter la politique étrangère de la République islamique.
Dans un message publié sur son compte officiel X, ce dimanche 16 mars, Araghchi a déclaré que Washington n'avait aucune légitimité pour commenter les relations diplomatiques de Téhéran, comme c'était déjà le cas avant la victoire de la Révolution islamique de 1979, qui a conduit au renversement du régime Pahlavi soutenu par les États-Unis en Iran.
« Le gouvernement des États-Unis n'a aucune autorité ni aucun droit de dicter la politique étrangère iranienne. Cette époque a pris fin en 1979 », a souligné le premier diplomate iranien.
Araghchi a également dénoncé le soutien du gouvernement américain au terrorisme et au génocide perpétré par Israël à Gaza, dépensant des dizaines de milliards de dollars entre octobre 2023 et septembre 2024.
« L'année dernière, Biden a été dupé et a versé une somme sans précédent de 23 milliards de dollars à un régime génocidaire. Plus de 60 000 Palestiniens ont été tués et le monde tient les États-Unis pleinement responsables », a rappelé Araghchi.
Il a enfin appelé les hommes d’État et les responsables américains à cesser leur soutien aux actions vicieuses et aux actes terroristes du régime de Tel-Aviv, et à mettre fin aux attaques agressives contre les infrastructures et les centres civils du Yémen.
« Cessez de soutenir le génocide et le terrorisme perpétrés par le régime israélien. Cessez de tuer le peuple yéménite », a soutenu le ministre iranien des Affaires étrangères.
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Samedi dans un communiqué, le président américain, Donald Trump a accusé l'Iran de soutien au mouvement Anasarallah au Yémen.
« Le soutien aux terroristes houthis doit cesser IMMÉDIATEMENT ! », a-t-il déclaré, ajoutant que « les États-Unis vous tiendront pleinement responsables, et nous ne serons pas gentils à ce sujet ! »
Ses propos interviennent après qu'il a annoncé le même jour avoir ordonné une série de frappes aériennes à grande échelle contre le gouvernement yéménite en raison de ses opérations en mer Rouge en solidarité avec le peuple de Gaza, tuant au moins 31 personnes au début d'une agression qui devrait durer plusieurs jours.
Ces frappes aériennes surviennent quelques jours après que le Yémen a annoncé la reprise de ses opérations de représailles contre les navires israéliens au large du Yémen, en réponse au dernier blocus imposé par le régime sioniste à Gaza. Cet avertissement concernerait la mer Rouge, le golfe d'Aden, le détroit de Bab el-Mandeb et la mer d'Oman.
Le Yémen a lancé plus de 100 attaques ciblant des navires à destination d'Israël depuis novembre 2023 en réponse à la guerre génocidaire du régime sioniste contre Gaza, infligeant des dommages importants à l'économie déjà sous tension d'Israël et forçant l'armée américaine à s'engager dans une campagne coûteuse pour intercepter des missiles et des drones, épuisant rapidement les stocks de défense aérienne américains.
Plus tôt ce mois-ci, le régime israélien a interrompu toute aide à destination de la bande de Gaza après avoir brusquement refusé d'entrer dans la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu de Gaza avec le Hamas, comme convenu auparavant.
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Israël veut faire pression sur le Hamas pour qu'il accepte une révision de l'accord de cessez-le-feu, permettant la libération de davantage de captifs israéliens sans le retrait des forces d'occupation de la bande de Gaza.
