Les États-Unis et Israël s'apprêtent à sanctionner le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies (CDH) après que son enquête a révélé des preuves accablantes des atrocités génocidaires commises par Israël contre les Palestiniens à Gaza, ont rapporté vendredi les médias israéliens.
Dans sa dernière enquête, l'organisme des Nations Unies chargé des droits de l'homme a documenté l'implication des forces israéliennes dans des viols et des violences sexuelles systématiques infligés aux Palestiniens; actes que le rapport qualifie de génocide.
Les forces du régime sioniste se sont livrées à des actes sexuels violents dans le cadre d'une stratégie militaire à Gaza, ajoute le rapport.
Des responsables américains et des diplomates israéliens ont réagi au rapport de l'ONU en exprimant leur indignation, prétendant que les conclusions tirées des faits documentés dans le rapport sont « fausses », « déformées » et « antisémites ».
Les Israéliens et les Américains travaillant à l'ONU œuvrent à l'adoption d'une loi imposant des sanctions économiques et des interdictions de voyager aux fonctionnaires du CDH.
L'objectif est d'étendre les sanctions américaines existantes contre la Cour pénale internationale (CPI) en vue de cibler également le CDH.
Des responsables israéliens ont confirmé qu'ils faisaient pression sur les États-Unis pour qu'ils adoptent des sanctions contre le CDH afin de punir cet organisme de défense des droits humains pour avoir révélé les crimes perpétrés par Israël.
L'ambassadeur d'Israël auprès des Nations Unies, Danny Danon, dirige ce projet aux côtés de la nouvelle ambassadrice américaine, Alice Stapnick, qui devrait bientôt prendre ses fonctions.
Ce plan vise à empêcher l'entrée aux États-Unis de hauts responsables du CDH et à geler leurs avoirs dans le cadre de nouvelles restrictions financières.
Ces dernières années, les États-Unis et Israël se sont retirés du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies.
Depuis le déclenchement de la guerre génocidaire du régime israélien en octobre 2023, le bureau des médias du gouvernement à Gaza a recensé plus de 61 000 morts dans le territoire assiégé, affirmant que des milliers de personnes disparues sous les décombres sont désormais présumées mortes.