L’ambassadeur et représentant permanent d’Iran auprès des Nations Unies, Amir Saïd Iravani, a condamné les tentatives d’Israël de justifier ses crimes, ses atrocités et sa politique d’apartheid en associant faussement l’islam au terrorisme.
S'exprimant le vendredi 14 mars lors de la réunion de haut niveau commémorant la Journée internationale de lutte contre l'islamophobie, M. Iravani a dénoncé les agressions quotidiennes auxquelles sont confrontés les Palestiniens vivant sous occupation israélienne.
« Le monde continue d'être le témoin d'agressions quotidiennes contre les Palestiniens dont la patrie est sous occupation », a-t-il déploré.
Il a souligné qu'Israël, en tant que régime occupant, en coopération avec ses alliés, tente futilement de justifier ses atrocités, ses crimes et ses pratiques d'apartheid en fabriquant un faux lien direct entre l'islam et le terrorisme.
M. Iravani s'est également dit inquiet par la montée de l'islamophobie dans plusieurs pays occidentaux, mentionnant en particulier les cas de violence, de diffamation et de profanation des valeurs islamiques, des sanctuaires et du Saint Coran au nom de liberté d'expression.
L’ambassadeur et représentant permanent d’Iran auprès des Nations Unies a exhorté les nations à criminaliser et à interdire la violence et la haine contre les symboles religieux et les livres saints dans leurs lois nationales et à prendre des mesures collectives contre l'islamophobie.
Réaffirmant la position de l'Iran, M. Iravani a souligné le soutien indéfectible de la République islamique d'Iran aux efforts de lutte contre l'islamophobie et l'extrémisme religieux.
« La République islamique d'Iran exprime sa profonde préoccupation face au vaste réseau de campagnes antimusulmanes, dont et notamment les médias et les réseaux sociaux », a-t-il déclaré, avant d’avertir que ces campagnes ont des « effets néfastes » sur les musulmans du monde entier, en particulier ceux qui sont sous occupation étrangère ou issus de communautés minoritaires.
Dans un autre passage de son discours, il a également fait référence à la résolution 76/254 de l’Assemblée générale des Nations Unies, adoptée il y a trois ans, qui, selon lui, reflète un engagement mondial commun pour lutter contre l’islamophobie.
De même, il a évoqué la résolution de l'année dernière sur les « mesures de lutte contre l'islamophobie » qui a renforcé l'urgence de prendre des mesures législatives et politiques pour éliminer l'islamophobie sous toutes ses formes.
« La résolution souligne la nécessité cruciale d’intensifier les efforts pour sensibiliser et lutter contre la propagation des discours de haine, ce qui inclut, entre autres, l’appel à la mise en œuvre de toutes les mesures nécessaires, telles que des actions législatives et politiques, pour lutter contre l’islamophobie », a-t-il expliqué.
M. Iravani a conclu son discours en saluant la nomination de Miguel Angel Moratinos au poste d'envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la lutte contre l'islamophobie.
Il a également exprimé la volonté de la République islamique d'Iran de s'engager activement dans les travaux de l'envoyé spécial et de collaborer étroitement avec lui en la matière.