Les frappes aériennes israéliennes ont coûté la vie à six Palestiniens dans la bande de Gaza.
Une frappe près du corridor stratégique de Netzarim, dans le centre de Gaza, a tué cinq personnes mardi 11 mars, quelques heures après qu’une femme a été tuée près de la ville de Rafah, dans le sud du territoire assiégé.
Le ministère de la Santé de Gaza a indiqué dans son dernier rapport que les hôpitaux ont reçu au moins 14 blessés en 24 heures. Les secouristes ont également récupéré 32 corps sous les décombres, a indiqué le ministère.
Cela porte le bilan global du génocide commis par Israël depuis octobre 2023 à au moins 48 503 morts et 111 927 blessés, selon les chiffres du ministère de la Santé de Gaza.
Le bureau des médias du gouvernement à Gaza a toutefois estimé le bilan à plus de 61 000 morts, affirmant que des milliers de personnes coincées sous les décombres sont désormais présumées mortes.
Les responsables palestiniens estiment qu’au moins 10 000 corps se trouveraient sous les décombres.
Israël a tué trois personnes en Cisjordanie
L’agression israélienne en Cisjordanie occupée fait au moins trois morts. Le ministère palestinien de la Santé, basé à Ramallah, a déclaré avoir été informé par les autorités israéliennes du martyre de deux citoyens palestiniens, tués parmi matin par les forces israéliennes.
Le ministère a déclaré qu’une Palestinienne, Fayza Ibrahim Abou Ghali, 58 ans, est « tombée en martyre lors de l’agression des forces israéliennes contre Jénine ».
Roland Friedrich, directeur des affaires de la Cisjordanie à l’UNRWA, l’agence des Nations Unies qui vient en aide aux réfugiés palestiniens, a averti mardi qu’il y avait « des inquiétudes croissantes quant à la réalité sur le terrain qui est celle d’un politique d’annexion de la Cisjordanie ».
Friedrich a déclaré qu’environ 40 000 personnes « ont été déplacées de force de leurs foyers » dans la partie nord de la Cisjordanie, principalement dans les trois camps de réfugiés où la nouvelle vague d’agression israélienne a commencé.
Les offensives se sont d’abord concentrée sur les camps de réfugiés de Jénine, Tulkarem et Nour Chams, où opérait l’UNRWA, mais elles se sont ensuite étendue à d’autres zones du nord de la Cisjordanie.
