L'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) affirme que les raids israéliens en Cisjordanie ont provoqué le « plus grand déplacement de population » depuis la guerre de 1967, qui a conduit à l'occupation du territoire palestinien.
Dans un rapport publié dimanche, l’UNRWA estime que les récentes attaques israéliennes ont déplacé au moins 40 000 personnes, dont la grande majorité provenait des camps de réfugiés de la Cisjordanie occupée.
Cette attaque à grande échelle constitue l'agression israélienne la plus longue en Cisjordanie depuis la deuxième Intifada palestinienne au début des années 2000, « provoquant le plus grand déplacement de population depuis la guerre de 1967 », a ajouté l’agence.
L’UNRWA a également averti que les déclarations des autorités du régime israélien suggèrent que l'armée d’occupation poursuivrait son assaut dans un avenir prévisible, empêchant les Palestiniens de retourner dans les camps de réfugiés de Cisjordanie.
« Les conditions coercitives, les menaces de démolition et les ordres d’évacuation ont entraîné de nouveaux déplacements de population dans ces camps déjà presque vides », a déclaré l’agence. « Les forces israéliennes ont continué à déployer des tactiques militarisées et des armes de pointe, notamment l’usage de chars. »
Dimanche, les forces israéliennes ont tiré et grièvement blessé un Palestinien près de la ville de Tarqumiyah, dans le sud de la Cisjordanie.
Dans un communiqué publié sur sa chaîne Telegram, le ministère palestinien de la Santé a déclaré que la victime avait subi des blessures à l’abdomen et avait été transférée à l’hôpital al-Ahli, dans la ville d’al-Khalil.
Depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle Israël a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza, les militaires d’occupation ont intensifié leurs violences en Cisjordanie. Depuis lors, ils ont tué au moins 930 Palestiniens et en ont blessé près de 7 000 autres dans le territoire occupé.
