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Nucléaire: l’Iran refuse de négocier sous la pression et l'intimidation

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi. ©Mfa.ir

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a catégoriquement rejeté toute possibilité d’engager des négociations sous la pression et l'intimidation.

« Nous ne négocierons PAS sous la pression et l'intimidation. Nous n’envisagerons même pas de négocier, quel que soit le sujet », a déclaré M. Araghchi dans un message publié ce lundi 10 mars sur son compte X.

« La négociation est différente de l’intimidation et de l’imposition de diktats », a-t-il ponctué.

Le chef de la diplomatie iranienne a réaffirmé le caractère pacifique du programme nucléaire iranien, soulignant qu’il n’existe fondamentalement aucune « militarisation potentielle » à ce sujet.

Dans une interview accordée à Fox News, le 6 mars, le président américain Donald Trump assure qu'il existe deux façons de traiter le programme nucléaire iranien, « militairement ou par un accord».

Samedi 8 mars, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a fait remarquer que l’insistance de certaines puissances intimidatrices à tenir des pourparlers avec l’Iran ne visait pas à résoudre les problèmes, soulignant que l’Iran n’accepterait jamais les attentes des États intimidateurs.

Dans son message, M. Araghchi a indiqué que des consultations entre l’Iran et la troïka européenne – la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne – et séparément avec la Russie et la Chine sont en cours « sur un pied d’égalité et dans le respect mutuel ».

« L’objectif est d’explorer les moyens de renforcer la confiance et la transparence sur notre programme d’énergie nucléaire en échange de la levée des sanctions illégales », a expliqué le haut diplomate iranien.

« Quand les États-Unis respectaient l’Iran dans leur discours, l'Iran les respectait également, mais quand ils adoptaient une posture menaçante à son encontre, l'Iran les confrontait pour sa part », a rappelé M. Araghchi avant de marteler : « Chaque action entraîne une réaction ».

L’Iran et la troïka européenne mènent des négociations intermittentes depuis 2021, trois ans après que les États-Unis se sont retirés de l’accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom du Plan global d’action commun (PGAC), pour réimposer des sanctions sévères à l’Iran.

La troïka européenne n’a pas par la suite réussi à tenir sa promesse de ramener Washington dans l’accord.

Téhéran a commencé à réduire ses engagements dans le cadre du PGAC dans une série de mesures annoncées à l'avance et claires après avoir constaté l'échec des autres parties à garantir ses intérêts dans le cadre de l'accord.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV