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Israël coupe l'électricité dans la bande de Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une vue sur des bâtiments détruits dans la Bande de Gaza, le 8 mars 2025. ©AFP

Eli Cohen, le ministre israélien de l’Énergie, a annoncé la décision du régime de couper l’électricité dans la bande de Gaza afin d’intensifier le siège.

Il a prétendu que le régime utiliserait tous les moyens pour faire revenir tous les captifs et garantir que le Hamas ne resterait pas à Gaza dans la phase d’après-guerre. La chaîne 12 de la télévision israélienne citant certaines sources a également rapporté que la prochaine étape après la coupure d’électricité serait la coupure d’eau dans la partie nord de la bande de Gaza.

Pendant ce temps, le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré ce dimanche 9 mars qu’ils [les responsables israéliens] cherchaient à établir une institution au sein du ministère des Affaires militaires du régime pour expulser de force les Palestiniens de la bande de Gaza.

Smotrich a précisé : « Nous cherchons à établir un bureau d’immigration et nous nous'y préparons sous la direction du Premier ministre Benjamin Netanyahu et du ministre des Affaires militaires, Israël Katz. »

Smotrich a ajouté : « Si nous expulsons de force cinq mille personnes chaque jour, ce problème durera un an. » « Les questions logistiques dans ce domaine sont très compliquées, car il faut savoir dans quel pays chacun doit se rendre », a-t-il ajouté.

Le ministre israélien des Finances a également prétendu que le régime travaillerait avec l’administration américaine dirigée par Donald Trump pour déterminer les pays qui accueilleraient les migrants de Gaza.

Le président américain Donald Trump a récemment déclaré que les habitants de la bande de Gaza devraient être transférés de force vers les pays voisins, la Jordanie et l’Égypte.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi jordanien Abdallah II se sont fermement opposés à ce plan d’occupation et ont souligné qu’ils ne pouvaient accueillir aucun nouveau réfugié.

Les responsables jordaniens, égyptiens et de certains pays arabes soulignent qu’un État palestinien doit être établi et que ses habitants doivent pouvoir déterminer leur propre destin.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV