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L'Iran s'appuie sur ses capacités nationales et n'attendra aucune lettre des États-Unis ( Qalibaf)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président du Parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf. (Archives)

Le président du Parlement iranien Mohammad Baqer Qalibaf a déclaré que l'Iran n'attendrait aucune lettre des États-Unis car « il s'appuie sur ses capacités nationales ». 

Qalibaf a fait ces remarques lors d'une session parlementaire publique, ce dimanche 9 mars, deux jours après que le président américain Donald Trump a affirmé dans une interview à Fox News qu'il avait envoyé une lettre au Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

Trump a déclaré avoir écrit à l'Iran pour proposer des négociations sur son programme nucléaire, brandissant la menace d'une intervention militaire et prévenant que le « moment final » approche.

« Nous n'attendrons aucune lettre des États-Unis et pensons qu'en utilisant les énormes capacités nationales et les opportunités de développement des relations étrangères avec d'autres pays, nous pouvons atteindre une position qui ne laisse à l'ennemi d'autre choix que de lever les sanctions dans le cadre de la poursuite des négociations avec les autres parties au PGAC », a déclaré le président du Parlement. 

Faisant référence au retrait unilatéral des États-Unis de l'accord nucléaire de 2015 sous la présidence de Trump, Qalibaf a noté que le comportement de Trump envers d’autres pays montrait que ses appels à des négociations n'étaient qu'une « tromperie » visant à « désarmer l'Iran ».

Le chef du pouvoir législatif iranien a précisé que les négociations sous la menace, l’humiliation et les appels à de nouvelles concessions ne conduiraient pas à la levée des sanctions. Il a insisté sur le fait que le renforcement de l'Iran et la neutralisation des sanctions étaient la clé de la levée des interdictions. 

Lors de son premier mandat présidentiel, Trump a retiré unilatéralement Washington du PGAC en 2018 et imposé une série de sanctions illégales à la République islamique d’Iran. 

Depuis 2021, les autres parties à l'accord mènent des discussions intermittentes sur la levée des sanctions anti-iraniennes et sur les questions relatives au programme nucléaire du pays.

En réaction aux récentes déclarations de Trump, Téhéran a nié avoir reçu une telle lettre du président américain.

Le Leader de la Révolution islamique a indiqué samedi que l’insistance de certaines puissances intimidatrices à négocier avec l’Iran ne vise pas à résoudre les problèmes, mais plutôt à affirmer et à imposer leurs propres attentes. Il a souligné que la République islamique d’Iran ne se conformera en aucun cas à leurs attentes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV