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Le Hezbollah rejette les accusations sans fondement d’implication dans les affrontements en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des forces affiliées au gouvernement provisoire, entre Tartous et Lattaquié, en Syrie, le 7 mars 2025. ©AFP

Le mouvement de résistance libanais Hezbollah a catégoriquement rejeté les allégations sur une quelconque implication dans les récents affrontements meurtriers en Syrie, les qualifiant de sans fondement. 

Dans un communiqué publié, ce samedi 8 mars, le Bureau des relations médiatiques du Hezbollah a exhorté les médias à faire preuve de prudence dans la diffusion de l'actualité et à éviter les campagnes de désinformation servant des agendas politiques étrangers.

« Certaines parties persistent à associer le nom du Hezbollah aux événements en Syrie et à l’accuser d’être impliqué dans le conflit en cours dans ce pays », indique le communiqué. « Le Hezbollah dément clairement et catégoriquement ces allégations sans fondement. »

Ce communiqué intervient deux jours après que les forces affiliées à Hayat Tahrir al-Cham (HTC) du régime intérimaire en Syrie et les groupes d'opposition armés se soient livrés à des affrontements meurtriers.

Les accrochages ont eu lieu dans la région côtière du nord-ouest du pays, principalement habitée par la minorité alaouite, dont est originaire l’ancien président syrien Bachar al-Assad.

L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a rapporté que plus de 1 000 personnes ont été tuées en deux jours d’affrontements dans les provinces de Tartous et de Lattaquié.

Ce bilan comprend 745 civils, tués pour la plupart par exécution, ainsi que 125 éléments de HTC et 148 membres de l’opposition, selon l’organisme basé au Royaume-Uni.

A lire: Syrie : plus de 70 morts dans un violent affrontement entre HTC et les forces de l'opposition

Un autre groupe de surveillance, le Réseau syrien pour les droits de l’homme (SNHR), a déclaré que les éléments de HTC avaient procédé à des « exécutions de masse sur le terrain à grande échelle » de jeunes hommes et d’adultes « sans distinction claire entre les civils et les autres ».

Les violences ont éclaté trois mois après que les éléments armés de HTC, soutenus par des forces étrangères, ont annoncé la chute du gouvernement d’Assad à la suite d’une attaque éclair de deux semaines.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV