En 2024, l’Iran a fait l’objet de 1 381 jours-personnes d’inspections menées par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), portant le nombre total d’inspecteurs désignés pour le pays à 125.
« Le pays est soumis à des contrôles particulièrement stricts de la part des inspecteurs de l’AIEA, mais apparemment ils ne manquent pas d’air ! » C’est en ces termes que Mohammad Eslami, président de l’Organisation de l’énergie atomique iranienne (OIEA) a avait abordé le sujet le 3 février 2024.
Réagissant au récent rapport du directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, la mission permanente de l’Iran auprès de l’Agence a souligné que 1 381 jours-personnes d’inspections ont été effectuées aux installations nucléaires iraniennes en 2024. Par ailleurs, avec l’accréditation de 12 nouveaux inspecteurs, leur nombre s’élève désormais à 125.
Il est essentiel de rappeler que le droit de l’Iran d’accepter ou de refuser des inspecteurs de l’AIEA est explicitement reconnu par l’article 9 de l’accord entre les deux parties pour l’application de garanties (INFCIRC/214).
Lors de sa visite à Téhéran le 14 novembre 2024, Rafael Grossi lui-même a reconnu que l’Iran dispose du droit souverain de décider qui peut inspecter ses installations.
Les données fournies par l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran révèlent qu’environ un quart des inspections mondiales de l’AIEA se concentrent sur les installations iraniennes, qui, paradoxalement, ne représentent qu’une fraction infime, moins de 3 % des installations nucléaires du monde.
De plus, dans le cadre de la quatrième déclaration commune, l’Iran a élargi l’accès accordé aux inspecteurs, en installant 9 caméras supplémentaires et 2 dispositifs EMD (décomposition en modes empiriques). Ces initiatives illustrent une fois de plus la volonté de l’Iran de maintenir une coopération ouverte et constructive avec l’AIEA, comme l’a souligné la mission iranienne auprès de l’Agence.