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Trump menace de tuer les Palestiniens de Gaza si les captifs israéliens ne sont pas libérés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Donald Trump s'exprime devant le Congrès des États-Unis le 4 mars 2025 à Washington. ©AFP

Le président américain Donald Trump a menacé de tuer les Palestiniens de la bande de Gaza et les membres du mouvement de résistance Hamas s'ils ne libéraient pas immédiatement les derniers captifs israéliens détenus dans le territoire assiégé.

Trump a lancé cet avertissement dans une publication sur les réseaux sociaux mercredi après avoir rencontré huit captifs libérés à la Maison Blanche.

« Libérez tous les otages maintenant, pas plus tard, et restituez immédiatement tous les cadavres…, ou c'est FINI pour vous », a-t-il déclaré.

Le président américain a également réitéré l'assistance militaire totale de Washington à Israël, qui s'élève à des milliards de dollars, en déclarant : « Je vais envoyer à Israël tout ce dont il a besoin pour finir le travail, pas un seul membre du Hamas ne sera en sécurité si vous ne faites pas ce que je dis »

Il a prévenu qu'il s'agissait de sa dernière mise en garde avant de déclencher, dans le cas contraire, « l'enfer » sur le territoire.

Le locataire de la Maison-Blanche estime qu'il est temps pour le Hamas de quitter la bande de Gaza « pendant qu['il en a] encore l'occasion ». « C'est votre dernier avertissement ! » a-t-il écrit sur son réseau social Truth. « Au peuple de Gaza : un bel avenir vous attend, mais pas si vous détenez des otages. Si c'est le cas, vous êtes MORTS », a ajouté le président américain.

Ces phrases ont été publiées quelques heures après que la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a confirmé que les États-Unis négociaient directement avec le Hamas pour tenter d'obtenir la libération des captifs.

Israël a lancé une guerre génocidaire dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023, après que le Hamas a mené une opération historique contre l’entité usurpatrice en représailles à ses atrocités intensifiées contre le peuple palestinien.

Le régime de Tel-Aviv n’a pas réussi à atteindre ses objectifs déclarés de libérer les captifs et d’éliminer le Hamas, malgré le massacre d’au moins 48 440 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, à Gaza.

Israël a accepté les conditions de négociation de longue date du Hamas dans le cadre d'un cessez-le-feu en trois phases à Gaza, qui a débuté le 19 janvier.

Au cours de la première phase, qui s'est achevée samedi, un total de 33 captifs israéliens, dont 8 corps, ont été libérés en échange de près de 2 000 Palestiniens enlevés et détenus dans les prisons du régime israélien.

Cependant, Israël a refusé de passer à la deuxième étape de la trêve, qui conduirait à la fin permanente de la guerre, au retrait complet des troupes d’occupation de Gaza et à la libération de tous les captifs.

Le Hamas a déclaré qu'Israël avait violé l'accord en « éludant son engagement à mettre fin à la guerre et à se retirer complètement de Gaza».

Après l’expiration de la première phase du cessez-le-feu, Israël a bloqué l’entrée de toute aide humanitaire à Gaza, en violation flagrante du droit international.

Le blocage de l’aide humanitaire a également été condamné comme un crime contre l’humanité.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV