Dans un communiqué publié mercredi 5 mars, l’Afrique du Sud a dénoncé la décision du régime israélien d’empêcher l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, la considérant comme une violation du droit international humanitaire.
L’Afrique du Sud a fermement condamné le refus d’Israël d’autoriser l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, alors que les 2,4 millions d’habitants assiégés ont un « besoin urgent de nourriture, d’abris et de fournitures médicales », peut-on lire dans le communiqué.
Empêcher l’entrée de nourriture à Gaza s’inscrit dans le cadre de la continuation de l’utilisation par Israël de la famine comme arme de guerre au cours de sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien, toujours selon le même communiqué.
« L’arrêt de l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza constitue une violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu, du droit international humanitaire et de la quatrième Convention de Genève », a-t-il ajouté.
Dans son communiqué, Pretoria a appelé la communauté internationale à demander des comptes à Israël et à garantir l’acheminement sûr, continu et sans entrave de l’aide humanitaire dans toutes les zones de la bande de Gaza.
Par ailleurs, l’Afrique du Sud a condamné les offensives militaires israéliennes en cours en Cisjordanie occupée, affirmant que cette escalade dangereuse menacera davantage la quête palestinienne d’autodétermination et de création d’un État.
Dans le cadre de ses politiques répressives à l’encontre du peuple palestinien, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné la suspension complète de l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza et la fermeture de tous les points de passage de l’enclave palestinienne.
Cette mesure, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement du blocus de Gaza, a engendré une détérioration significative de la situation humanitaire dans la bande de Gaza.
La fermeture des points de passage frontaliers, notamment ceux de Kerem Abou Salem et de Rafah – qui constituaient les principales voies d’entrée de denrées alimentaires, de médicaments et de carburant dans la ville de Gaza –, a provoqué une crise majeure dans la bande assiégée, où les habitants sont confrontés à une grave pénurie de produits de première nécessité.
Les organisations de défense des droits de l’homme ont mis en garde à plusieurs reprises contre cette action du régime sioniste, qui mettra les habitants de la bande de Gaza au bord de la famine et coupera leur accès aux besoins fondamentaux.
La décision de Benjamin Netanyahu a suscité une vague de condamnation internationale.
Les Nations Unies, la Croix-Rouge et d’autres organisations de défense des droits de l’homme ont exprimé de vives préoccupations concernant cette mesure, qu’elles considèrent comme une punition collective pour les civils de Gaza et une violation flagrante du droit international. Cependant, le régime israélien persiste dans sa politique de siège et de restrictions sévères, faisant fi des contestations internationales.