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Une frappe israélienne fait un mort dans le sud du Liban

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une voiture brûle après une frappe de drone israélien dans la ville de Rashkananya, district de Tyr au Liban, le 4 mars 2025.

Au Liban, un drone israélien a tué une personne lors d’une attaque contre un véhicule garé à côté d’une maison dans la ville de Rashkananya, dans le district de Tyr au Liban.

L’Agence nationale de presse libanaise (NNA) a publié, mardi 4 mars 2025, l’image d’une voiture en feu à côté d’une maison.

Cette frappe aérienne israélienne intervient dans le contexte d’un cessez-le-feu déjà fragile entre le Hezbollah et le régime sioniste, qui a été mis en place le 27 novembre 2024.

Il a en grande partie mis un terme à plus d’un an d’hostilités, dont deux mois de guerre à grande échelle, au cours desquels les forces du régime israélien ont traversé la frontière et envahi le sud du Liban.

Le régime sioniste mène des frappes contre des citoyens et des territoires libanais depuis le cessez-le-feu.

Le 27 février, le régime de Tel-Aviv a déclaré que ses forces avaient frappé un poste d’observation du Hezbollah dans le sud.

Selon les termes de l’accord de cessez-le-feu, Israël devait initialement se retirer du sud du Liban le 26 janvier, mais a demandé une prolongation jusqu’au 18 février.

Cependant, en violation des termes de l’accord, il a annoncé la date limite qu’il maintiendrait « temporairement » des troupes dans « cinq points stratégiques » près de la frontière.

Les dirigeants libanais ont déclaré, le 18 février, qu’ils avaient contacté les médiateurs du cessez-le-feu (la France et les États-Unis) au sujet de l’occupation de ces cinq points.

L’ONU estime que le retrait incomplet d’Israël constitue une violation de l’accord de cessez-le-feu et de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU.

La semaine dernière, le ministre des Affaires militaires du régime sioniste, Israël Katz, a déclaré que les forces du régime israélien resteraient indéfiniment dans ce qu’il a appelé une « zone tampon » dans le sud du Liban.

Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a affirmé que son pays ne permettrait pas au régime israélien d’imposer son diktat sur le terrain.

Malgré les termes de l’accord de cessez-le-feu, qui stipule que le régime sioniste doit se retirer du Liban, il a établi une zone de sécurité frontalière à l’intérieur du Liban.

« L’occupation israélienne ne s’est pas limitée aux cinq collines à la frontière, elle a établi une bande de terre s’étendant sur un ou deux kilomètres à l’intérieur du territoire libanais », a déclaré M. Berri.

Nabih Berri a appelé la communauté internationale à mettre un terme aux violations répétées de la souveraineté libanaise par Israël.

« Le Liban n’acceptera aucune tentative d’échanger de l’aide contre des exigences politiques ou militaires, qu’elles soient liées aux armes de la Résistance au nord du fleuve Litani ou à d’autres problèmes internes. »

Il a également accusé Israël d’interférer dans les affaires des pays voisins, en particulier la Syrie, en manipulant la composition démographique des zones occupées et en protégeant certains groupes comme les Druzes.

Les récentes avancées militaires du régime sioniste sur les hauteurs du Golan occupé ont suscité la condamnation de l’ONU et des pays arabes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV